Michel Messager, bien connu des professionnels, comme ancien Secrétaire Général de l’APST, considéré actuellement comme l’un des spécialistes du Tourisme Spatial, sort son septième ouvrage sous le titre : ‘’Tourisme Spatial & Droit’’
Après l’histoire du tourisme spatial, les relations entre le tourisme spatial et l’écologie, le tourisme spatial et la santé, puis le tourisme spatial et les assurances, Michel Messager s’est penché sur les relations entre le droit et le tourisme spatial.
L’ouvrage, très documenté (270 pages) et d’une lecture facile, traite des textes basiques et fondamentaux du droit dans l’espace ainsi que du statut juridique du Touriste spatial.
Au travers d’une dizaine de chapitres, il aborde l’influence des Etats-Unis sur le droit spatial et le droit spatial sur des secteurs bien spécifiques comme : l’écologie, les assurances, la propriété intellectuelle, le droit existant au niveau de la station spatiale (ISS) ou dans d’autres habitats spatiaux et la législation sur la Lune ou la planète Mars.
L’auteur l’annonce tout de go : « Sans règles bien définies, le touriste spatial ne peut s’engager à entreprendre un tel voyage dont l’environnement juridique n’est pas clairement défini ».
Comme explicité dans le livre, sorte de fil conducteur de l’ouvrage, « dans une société où les notions d’assistance et de rassurance sont privilégiées, les futurs touristes de l’espace, même s’ils possèdent un esprit ‘’aventurier’’, souhaitent également, au cas où… connaître leur droit et leur devoir. »
Bien que fondamental dans le développement du tourisme spatial, peu d’ouvrage ont traité un tel sujet qui pourtant conditionne les futurs touristes spatiaux à tenter l’aventure.
Il faut noter que ce livre comporte aussi de nombreuses anecdotes et de choses vécues. Par exemple saviez-vous :
- « qu’en 1998, la mission Lunar Prospector avait déposé des cendres sur la Lune et que des groupes autochtones indiens avaient alors condamné ce qui pour eux était une profanation d’un astre sacré. La NASA avait alors promis de consulter les Autochtones si un autre projet du genre voyait le jour. »
Où que « le premier délit dans l’espace a été commis par l’astronaute Anne McClain, pour vol d’identité et violation de dossiers financiers privés et tout cela durant qu’elle était à bord de l’ISS… »
Cet ouvrage présente enfin l’intérêt, outre de faire un large tour d’horizon des lois, accords et traités qui régissent le tourisme spatial, de replacer ceux-ci dans leurs contextes. Voilà un ouvrage, facile à lie, qui explique tout sur le pourquoi et le comment concernant l’application ou non, de telle ou telle règles de droit.
Cet ouvrage est en vente sur le site Amazon au prix de 10 euros
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