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SNCF : Le voyage d’affaires reprend


Publié le : 19.11.2021 I Dernière Mise à jour : 19.11.2021
Sylvain Labesse, Directeur du marché entreprise SNCF I Crédit photo SNCF

Lorsque la baisse d’un secteur dépasse les 60%, le reprise ne peut pas être immédiate. Pourtant les signes d’un redémarrage se précisent, en particulier à la SNCF. Les frontières, doucement mais sûrement, commencent à se rouvrir et si la prudence reste de mise, l’activité des voyages commence à repartir.

D’abord le secteur du loisir

À la SNCF, le secteur du loisir est déjà reparti cet été. Soutenu par une politique de petit prix et la nouvelle carte Avantages, cette activité vient d’afficher une hausse de 12 % par rapport à l’été 2020 et des niveaux assez proches de 2019. Dans une économie encore atone, ces résultats démontrent que l’activité redresse la tête. Parallèlement, les ventes business restent plus impactées par la crise.

Les défis à venir pour le voyage d’affaires

La pratique des réunions virtuelles semble s’installer solidement dans les entreprises, doublée par la crainte de voyager tant que persiste la circulation du virus. Mais la situation fin 2021 n’est plus la même que fin 2020. Le taux de vaccination est considéré comme très satisfaisant en France. Les hôpitaux ne sont plus engorgés. L’activité économique reprend des couleurs. De plus, le train fait figure de champion d’une mobilité plus durable.

Changement de paradigme

Enfin les motivations du citoyen rejoignent celles du consommateur. Telle se présente la nouvelle donne : la préoccupation environnementale s’installant dans notre paysage et s'imposant à la réflexion des voyageurs. Si 10% du trafic affaires, essentiellement les réunions de la journée, garderont la préférence des Zoom ou Teams, la SNCF devrait reprendre une partie de la perte de chiffre d’affaires sur l’avion ou la voiture autrement plus consommateurs de Co2.

Reprise sensile

Les TMC, les agences de voyages, les grandes entreprises constatent une certaine reprise du voyage d’affaires avec un net rebondissement de ventes de Première classe. Les précautions qu’impose la crise sanitaire avec le besoin de distanciation comptent dans ces choix comme les incitations opportunes mises en place par notre transporteur national. Pour le reste, la mise en avant de la sécurité sanitaire s’affiche pour soutenir la reprise : port du masque obligatoire, renouvellement régulier de l’air dans les TGV, désinfections permanentes des trains. De quoi rassurer les voyageurs et les entreprises.


Interview de Sylvain Labesse, Directeur du marché entreprise SNCF

I.Tourisme : Quelle est la situation du trafic de la SNCF aujourd’hui ?

Sylvain Labesse : La plupart de nos trains sont remplis à 80%, ce qui est un excellent taux. Pour autant, nous n’atteignons encore que 60% de notre chiffre d’affaires de 2019. Avec une telle baisse, la reprise ne peut qu’être que progressive. Mais ce que j’observe avec intérêt, c’est le retour en présentiel des congrès et des salons professionnels. Nous l’avons constaté nous-mêmes avec la tenue de l’IFTM Top Résa, le grand rendez-vous des professionnels du tourisme, où nous avons vu beaucoup de monde.  Pour le voyage d’affaires, qui est le secteur qui a le plus souffert, c’est encourageant. Pour accompagner cette tendance, nous avons stimulé la demande.

I.Tourisme : De quelle façon ?

Sylvain Labesse : Par des actions commerciales d’envergure auprès des entreprises : réduction très significative sur la carte Liberté pour nos clients les plus fréquents et remise de 8% sur la deuxième classe pour nos clients pros occasionnels.

I.Tourisme : Quels sont les résultats ?

Sylvain Labesse : Nous étions un peu inquiets, je dois l’avouer, tant la crainte de voyager reste encore vive dans la population. Mais finalement nos promotions donnent satisfaction. Et puis, nous avons lancé de nouveaux produits comme une offre spécifiquement adaptée au télétravail. Enfin, nous renforçons particulièrement nos offres de service : portail wifi redimensionné, contenu étendu, nouvelle offre de restauration à la place pour les clients 1ère sur Paris-Lyon, coupe-fil, salon grand voyageur... Également, pour répondre à une forte attente exprimée par les voyageurs d’affaires, nous garantissons une meilleure flexibilité.

I.Tourisme: Comment voyez-vous l’avenir ?

Sylvain Labesse : Avec une nouvelle sensibilité par rapport aux questions environnementales, le gâteau va forcément se réduire. Mais le train se perçoit de plus de plus comme un moyen plus respectueux de notre empreinte écologique. Je rappelle qu’à parcours identique, le TGV consomme 80% moins de CO2 que l’avion et 50 fois moins que la voiture. Nous ne devrions pas perdre de part de marché et même au contraire en gagner. Nous le constatons déjà : nous fidélisons en ce moment de nouveaux clients. Les atouts du train apparaissent clairement au regard de la situation actuelle comme la notion de temps utile pendant le transport ou voyage de centre-ville à centre-ville. Et puis nous comptons sur nos partenaires DMC et agence de voyages.

I.Tourisme :  Avec quels outils à leur disposition ?

Sylvain Labesse : Nous faisons évoluer notre extranet pour aller dans le sens des attentes actuelles : plus de contenu et en même temps une plus grande facilité d’usage.

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