
Chacune possédant sa propre identité, apprenez-en davantage sur ces territoires au fort potentiel touristique auprès des voyageurs français. Que le voyage commence !
Jusqu’au 31 décembre 2025 à minuit ( heure de Beijing ), les titulaires de passeports ordinaires de la France et de Monaco, se rendant en Chine pour les motifs de commerce, de tourisme, de visite familiale, de transit et de visite d’échanges sont exemptés de visa pour une durée maximale de 30 jours.
Shanghai上海 : une ville mondiale au visage futuriste et à l’âme patrimoniale
Dans l’ancienne concession française, les platanes centenaires ombragent les trottoirs élégants, où les balcons en fer forgé croisent les cafés feutrés. Puis la ville s’élève à Pudong, où les gratte-ciel scintillent et la Perle de l’Orient veille sur le fleuve Huangpu.
En quelques stations de métro, on passe d’un jardin classique comme Yuyuan, où le temps semble suspendu, aux galeries d’art de Xintiandi ou aux boutiques de jeunes créateurs.
Le soir, ce centre économique et financier de la Chine s’embrase : reflets, néons, vapeurs de xiaolongbao. Une énergie presque palpable traverse les lilongs et les ruelles. Les grandes artères comme Nanjing Road vibrent d’un tout autre rythme, entre enseignes lumineuses et flux constant de passants. Le contraste se poursuit jusque dans les temples comme Jing’an ou Chenghuangmiao, havres de spiritualité nichés au milieu du tumulte.
Plus loin, à la périphérie, Shanghai Disneyland ajoute une touche de magie contemporaine à cet univers déjà foisonnant.
Crédit photo : Shanghai
Chongqing 重庆 : une ville verticale, vibrante et pleine d’illusions urbaines
Perchée sur les collines embrassant le fleuve Yangtsé et la rivière Jialing, Chongqing est construite sur des dénivelés vertigineux, sillonnée de ponts suspendus, de téléphériques urbains et de lignes de métro traversant des immeubles.
Le soir, les lumières du quartier de Hongyadong accrochées à flanc de falaise, se reflètent sur les eaux sombres du fleuve. Les tours se dessinent dans la brume et les panoramas depuis la plateforme de Nanshan Yikeshu offrent une vue à couper le souffle sur cet océan urbain vertical.
Surnommée la ville-montagne, elle se vit aussi par ses saveurs tels que le huǒguō, une fondue pimentée emblématique, les chuànchuàn et les xiǎomiàn, de fines nouilles au goût de feu.
Dans le vieux quartier de Ciqikou, les pavés usés, les lanternes rouges et les échoppes de thé racontent le passé commerçant du Bashu (l’ancienne appellation de la région Sichuan-Chongqing). Plus loin, les sculptures rupestres de Dazu ou les paysages karstiques du Wulong prolongent l’émerveillement hors des frontières urbaines.
Carrefour fluvial historique, porte d’entrée vers les Trois Gorges du Yangtsé, Chongqing est un pont entre tradition millénaire et urbanité explosive.
Crédit photo : Chongqing
Sichuan 四川 : une province chaleureuse idéale pour le slow travel
Dans les maisons de thé traditionnelles, le temps semble suspendu : les anciens jouent au mahjong sous les arbres et les artistes improvisent spectacles ou opéras locaux dans les parcs. À Chengdu, désignée Ville créative de la gastronomie par l’UNESCO, les tables débordent de fondue pimentée, de tofu mapo, de xiaochi savoureux.
Au-delà de l’assiette, c’est une terre de contrastes spectaculaires. Les paysages naturels du Jiuzhaigou ou de Huanglong dévoilent des lacs turquoise, des cascades suspendues, des forêts enchantées. Au Centre de recherche sur le panda géant, ces animaux rares évoluent paisiblement parmi les forêts de bambous, dans des conditions proches de leur habitat naturel.
Les monts sacrés du Qingcheng et de l’Emei accueillent des temples taoïstes et bouddhistes, entre brume, cimes et chants de cloches. À leurs pieds, le site de Dujiangyan témoigne d’un génie hydraulique vieux de plus de deux millénaires, toujours en usage aujourd’hui.
Sichuan regorge de mystères archéologiques tel que le musée de Sanxingdui, abritant des vestiges énigmatiques d’une civilisation oubliée.
Crédit photo : Sichuan
Henan 河南 : berceau de la civilisation chinoise
C’est ici que l’histoire de la Chine a commencé.
Le patrimoine y est exceptionnel, avec une densité remarquable de sites classés à l’UNESCO mêlant histoire, spiritualité et art sculpté : les premières dynasties, les premiers idéogrammes avec les ruines de Yinxu à Anyang, les fondements du bouddhisme chinois avec le fameux temple du Cheval blanc, et les arts martiaux avec le légendaire temple Shaolin à Dengfeng adossé au mont Song. À Luoyang, les grottes de Longmen offrent des milliers de bouddhas sculptés dans la roche.
Dans les rues anciennes de Kaifeng, les visiteurs peuvent goûter au shuixi, banquet traditionnel composé de dizaines de plats servis avec du bouillon, ou déguster une soupe épicée.
Le musée du Henan, à Zhengzhou, rassemble quant à lui des trésors archéologiques retraçant plus de 3 000 ans d’histoire.
Entre mémoire millénaire et quotidien animé, entre sites sacrés et scènes populaires, le Henan incarne une Chine profonde, à la fois monumentale et familière.
Crédit photo : Henan
Xinjiang 新疆 : mémoire vivante de la Route de la Soie
Occupant à elle seule près d’un sixième du territoire chinois, cette destination à la fois extrême et envoûtante est depuis des siècles un carrefour entre Orient et Occident, au cœur de l’ancienne Route de la Soie.
Entre déserts rougeoyants et montagnes enneigées, les paysages semblent tirés d’un poème ancien. À Kashgar, les ruelles de terre ocre, les souks vibrants et la majestueuse mosquée Id Kah racontent une histoire millénaire d’échanges et de métissages.
Plus à l’est, Turpan mêle chaleur désertique et vignobles, à proximité des monts Flamboyants et des vestiges de la ville antique de Jiaohe, témoins silencieux d’une grandeur passée. Dans le nord, les lacs Baisha et Kanas reflètent des paysages d’altitude aux eaux turquoise, entourés de forêts et de steppes.
Terre de peuples, de langues, de musiques et de savoir-faire, le Xinjiang compte un grand nombre de groupes ethniques différents, lui conférant une diversité culturelle où plusieurs communautés vivent ensemble au rythme de traditions ancestrales.
À Urumqi, le Grand Bazar international du Xinjiang incarne cette diversité vivante, entre artisanat, gastronomie et art populaire. Et non loin, les sommets du Tianshan et les eaux du lac Tianchi offrent un contraste saisissant entre haute montagne et légendes célestes.
Crédit photo : Xinjiang
Guangdong 广东 : traditions ancrées, rythme du futur
Le Guangdong est une municipalité tournée vers l’avenir, mais enracinée dans la patience de ses gestes.
Au sud de la Chine, dans ce territoire baigné de lumière subtropicale, la culture Lingnan s’exprime à travers ses arts vivants, sa cuisine raffinée et son artisanat délicat : broderies fines, céramiques de Shiwan, objets en laque ou instruments de musique.
Le rythme urbain y est fluide, porté par un réseau de villes dynamiques et bien connectées. De Guangzhou, capitale culturelle à l’ombre de la Tour de Canton, à Shenzhen, laboratoire technologique, en passant par Foshan, berceau du kung-fu et de l’opéra cantonais, le delta de la rivière des Perles forme un territoire mobile, aux escapades faciles.
Pour les amateurs de nature, le spectacle continue avec les monts Danxia aux reliefs flamboyants ou les jardins luxuriants des parcs subtropicaux. Le soir, une croisière sur la rivière des Perles dévoile un paysage urbain scintillant, entre reflets modernes et lumières anciennes.
Crédit photo : Guangdong
Qinghai 青海 : reflets célestes et héritages nomades
Au nord-est du plateau tibétain, cette province de haute altitude, aux paysages spectaculaires et à la culture tibétaine bien vivante, séduit par son rythme lent, son silence rare et ses horizons sans fin.
Le lac Qinghai, plus grand lac salé de Chine, est le cœur de cette destination. Miroir du ciel posé entre prairies ondulantes et pistes cyclables panoramiques, il attire chaque été voyageurs, pèlerins et cyclistes en quête de nature brute. Non loin, le lac salé de Chaka fascine par ses reflets parfaits, entre ciel, nuages et cristaux, dans un décor presque irréel. Plus au nord, la mer de fleurs de colza de Menyuan forme un océan doré en été, sous le regard des sommets du Qilian.
Véritable refuge spirituel, on y trouve le monastère de Kumbum, l’un des plus importants du bouddhisme tibétain, où les moulins à prières tournent au rythme des pèlerins, et les thangkas peints avec minutie racontent une tradition millénaire encore bien vivante.
Crédit photo : Qinghai
Xizang 西藏 : entre altitude spirituelle et paysages infinis
Aux confins du plateau Qinghai-Tibet, le Xizang s’étire comme une terre suspendue entre ciel et pierre, où la spiritualité s’incarne dans chaque geste, chaque souffle. Ici, le temps semble ralentir, enveloppé dans la lumière crue de l’altitude et le silence vaste des sommets éternels.
La foi est omniprésente : dans les monastères centenaires aux toits d’or, tels que le palais de Potala ou le monastère de Jokhang, dans les pèlerinages qui parcourent la rue Barkhor, dans le murmure des mantras et le mouvement des moulins à prières. Chaque lieu, chaque rituel est une invitation à une quête intérieure, une reconnexion profonde entre le corps, l’esprit et la nature environnante.
Les paysages sont d’une beauté bouleversante : hauts plateaux sans fin, lacs turquoise comme le Namtso, montagnes enneigées dont le sommet mythique du mont Qomolangma semble toucher l’infini, et le spectaculaire Grand Canyon du Yarlung Tsangpo qui déchire la terre. Cette nature d’une autre planète invite au recueillement et à l’émerveillement.
Crédit photo : Xizang