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Éditorial

T’as ta data ?


Publié le : 01.07.2016 I Dernière Mise à jour : 01.07.2016

Auteur

  • Virginie Dennemont

Les chiffres donnent le vertige. Viator, dont nous avons interviewé la directrice marketing Europe ce mois-ci (lire p. 12-15), revendique déjà 11 millions de visiteurs mensuels sur le marché des visites et activités, et entend bien bénéficier d’un sérieux appel d’air avec l’intégration de ses services sur TripAdvisor. Ce dernier accueille tous les mois, faut-il le rappeler, quelque 375 millions de visiteurs. De quoi triturer des montagnes de data et pondre des modèles prédictifs toujours plus efficaces. Et ce n’est pas fini. Les rumeurs persistantes de rachat de TripAdvisor par le non moins gigantesque Priceline (propriétaire de Booking.com, entre autres bricoles du Net) enflent outre-Atlantique. À l’heure où nous bouclons, la presse spécialisée américaine, Skift en tête, voit dans ce possible rapprochement un pas vers la consolidation quasi ultime du secteur. Comme dirait Thierry Breton, ancien ministre de l’Économie et actuel Pdg d’Atos, invité le 20 juin dans le cadre des Tremplins de l’Essec : « Vous avez aimé le déluge informationnel, vous allez adorer le tsunami quantique ». Une tentative pour donner de la cohérence au grand tout cosmique (je résume). Comme tout cela est de plus en plus conceptuel et qu’on n’est pas tous dotés des facultés d’abstraction d’Einstein, ça fout un peu les jetons. On a beau se répéter comme un mantra que plus il y a de data, plus l’humain est nécessaire pour apporter du service, les avancées fulgurantes en matière d’intelligence artificielle (hashtag AI, si ça vous dit de vous la péter sur Twitter) sèment un peu le doute. On nous promet qu’Alexa (la créature virtuelle d’Amazon) sera bientôt plus futée qu’une cervelle humaine pour conseiller le client sur ses prochaines vacances au Pérou. Du coup, on évitera de tirer des conclusions hâtives sur l’issue de la guerre entre les hommes et les droïdes. En attendant, mieux vaut se plonger dans le dernier bouquin de l’économiste Bernard Stiegler, Dans la disruption. Comment ne pas devenir fou ?, dont le titre est déjà rassurant en soi (prouvant, s’il est nécessaire, qu’il y a bien matière à virer zinzin). Le meilleur remède pour rester sain d’esprit ? Voyager !

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