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Édito

Chatel, pour le meilleur ou pour le pire ?


Publié le : 22.06.2007 I Dernière Mise à jour : 22.06.2007
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Chatel, pour le meilleur ou pour le pire ? I Crédit photo François-Xavier Izenic

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  • François-Xavier Izenic

Le tourisme a son secrétaire d’Etat. Il avait un sous-ministre (le ministre délégué Léon Bertrand), le voilà donc désormais avec un sous-sous-ministre. Au passage, on notera le « succès » que représente cette nomination pour la Commission tourisme de l’UMP dont les recommandations n’ont manifestement pas convaincu le président et le Premier ministre. La fameuse Dioct, Délégation interministérielle à l’organisation des compétences touristiques (un nom moderne qui avait l’immense avantage de ne pas évoquer le poids de la technocratie), destinée à remplacer le ministère, est notamment passée à la trappe. Au change, le secteur y aura gagné un secrétariat d’Etat rattaché au ministère de l’Economie et des Finances, une tutelle plus porteuse de promesses (a priori) que celle du ministère des Transports dont il dépendait traditionnellement jusqu’à présent. Par ailleurs, le pedigree du nouveau secrétaire d’Etat plaide de prime abord en faveur de ce dernier. A 42 ans, Luc Chatel fait partie de la génération montante de la majorité dont Nicolas Sarkozy a souhaité qu’elle prenne des responsabilités. Diplômé en marketing, il a fait ses premiers pas professionnels dans le privé avant d’embrasser une carrière politique, une exception qui laisse espérer une oreille attentive aux préoccupations des entreprises. Mais le député de la Haute-Marne est aussi le Monsieur consommation de l’UMP. Ardent défenseur du droit des consommateurs, il est un des militants les plus actifs de l’instauration en France des « class actions », ces recours collectifs de consommateurs devant les tribunaux qui font florès aux Etats-Unis et qui, au prétexte légitime de rétablir l’équilibre, nourrissent le consumérisme et ses excès. Est-il dans ses intentions de favoriser le consommateur au point de compliquer encore davantage la vie déjà pas simple des entreprises du tourisme ? Auteur, en mai 2006, du rapport parlementaire intitulé « de la conso méfiance à la conso confiance », Luc Chatel aura donc fort à faire pour inspirer au secteur plus de confiance que de méfiance.

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