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Édito

Snav : le risque de l’indifférence


Publié le : 26.01.2007 I Dernière Mise à jour : 26.01.2007
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Snav : le risque de l’indifférence I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

« Ne m’appelez plus jamais Snav, c’est ma dernière volonté… » Eh oui, le Snav est mort, vive le… Le quoi d’abord ? On verra bien une fois que les nouveaux statuts du syndicat seront votés en assemblée générale le 31 mars prochain (lire pages 6 et 7). Le problème, comme le suggère la chanson de Michel Sardou, c’est qu’il flotte autour de cette réforme une atmosphère un brin crépusculaire. Tout le monde s’en fout… ou presque. Remarquez, ils ont mis le temps à nous les pondre ces nouveaux statuts : trois ans ! Forcément, on se lasse. Trois ans pour rédiger un texte qui tient finalement en… quatorze pages (très aérées, paraît-il). J’ai compté : cela fait 4,66 pages par an. On a connu plus rapide. Mais le Snav nous a toujours habitués à appliquer à la lettre, et avec une régularité d’horloger, la fable de La Fontaine du Lièvre et de la Tortue. Quand on y regarde de plus près, c’est vrai qu’ils sont pas mal ces nouveaux statuts. Organisation simplifiée, autonomie pour les métiers : l’objectif de la réforme est atteint. Mais nom d’un Colson (ou d’un Chikli pour ceux qui préfèrent), pourquoi a-t-il fallu autant de temps pour accoucher d’un peu de bon sens ? Réforme ou pas, le talon d’Achille du Snav reste le même : l’âge du capitaine et de ses lieutenants. En l’occurrence, le capitaine, malgré ses 70 ans, n’y est finalement pas pour grand chose même si on aurait souhaité qu’il soit dans cette affaire plus directif et plus volontariste. Il a voulu le consensus, il l’a eu ! Mais à quel prix ? Ses lieutenants, tous en fin de carrière ou presque, ont voulu protéger leurs acquis, préserver leurs privilèges. Ils s’accrochent tous à leur pré carré comme une moule à son rocher. Résultat : que de temps perdu, de négociations et de tractations inutiles ! Entre-temps, des TO sont partis et non des moindres, des distributeurs aussi, tels Printemps Voyages, et des groupements volontaires s’interrogent sur la nécessité de maintenir la cotisation du Snav dans la cotisation annuelle du réseau. Pour Selectour, cela représente la bagatelle de 300 000 euros par an, ce qui ne manque pas d’en irriter certains au sein du réseau. Bref, on est tous d’accord, la réforme du Snav va dans le bon sens mais n’est-il pas déjà trop tard ?

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