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Édito

Fram au bord de la crise de nerfs


Publié le : 08.12.2006 I Dernière Mise à jour : 08.12.2006
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Fram au bord de la crise de nerfs I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Toulouse, ton univers impitoyââââble… Vous me pardonnerez cette facilité mais les joutes familiales auxquelles se livrent depuis 18 mois (au moins) Marie-Christine Chaubet et son demi-frère Georges Colson pour le contrôle du TO toulousain évoquent immédiatement le célèbre feuilleton tant se multiplient rebondissements, trahisons et coups tordus. Dernier épisode en date : la prise de pouvoir à la hussarde au sommet du conseil de surveillance de Georges Colson, quelques petites semaines après le décès du président fondateur Philippe Polderman. Un prêté pour un rendu, me direz-vous : Marie-Christine Chaubet et son père l’avaient écarté sans ménagement de l’entreprise en juin 2005. Une mésaventure qu’elle risque bien de connaître à son tour le 21 décembre prochain lors de l’assemblée générale des actionnaires (lire page 8). A moins d’un énième coup de théâtre : le rapport de force à l’assemblée générale sera-t-il le même qu’au conseil de surveillance ? Toujours est-il que Georges Colson a donc profité à la fois, non sans opportunisme, d’un renversement d’alliances au sein de la famille et du soutien surprise d’Air France, actionnaire minoritaire. La position de la compagnie aérienne ne laisse pas d’intriguer. Car si l’affectif guide nécessairement les rapports entre les deux protagonistes de cette histoire, l’attitude d’Air France ne peut être que rationnelle. A-t-elle basculé pour ne pas provoquer une impasse ou un blocage, forcément néfastes à ses intérêts d’actionnaire ? Ou a-t-elle pris fait et cause pour sanctionner des résultats ou un mode de gestion ? Nous aurons sans doute la réponse après le 21 décembre quand les langues se délieront. Une chose est sûre : les déchirements familiaux ne sont jamais bons pour une entreprise. Dans le cas de Fram, ils compliquent une situation peu reluisante, fragilisée par des pertes cumulées de 30 millions d’euros en 2003 et 2004 et par la difficulté à recruter de nouveaux clients. Sans compter les drames qui ont endeuillé le TO à Charm el-Cheikh et plus récemment au Maroc. La vengeance est un plat qui se mange froid, dit le proverbe. Pour Fram et ses 4 000 salariés, elle commence à avoir un goût bien rance.

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