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Édito

Les liaisons foireuses


Publié le : 13.10.2006 I Dernière Mise à jour : 13.10.2006
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Les liaisons foireuses I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Le front du refus ! Ou le cartel du non, selon l’expression de Jean-François Rial, le Pdg de Voyageurs du Monde (lire pages 6 et 7). Non au site firstchoice.fr ! Non aux tarifs nets sur les produits dégriffés de Marmara ! A l’exception notable de Richard Vainopoulos, président de Tourcom, tous les représentants de la distribution se sont réunis le octobre dernier dans une salle gracieusement mise à leur disposition par le Snav. La précision est importante car cette petite sauterie n’a pas été organisée à l’initiative du Snav et le communiqué qui en est sorti n’est pas une position officielle du syndicat ! Comprenne qui pourra… Ils étaient tous là, disais-je, les réseaux volontaires, les réseaux intégrés, les indépendants, la grande distribution et les agences en ligne, tous ont répondu présents pour fêter l’unité retrouvée. Car ce qu’Air France n’avait pas réussi à faire, Marmara l’a réalisé : créer l’unité de la distribution contre soi. Un comble ! Bref, sans surprise, tous ont condamné la vocation du site firstchoice.fr dans un élan unitaire qui nous ferait écraser une larme de joie s’il ne ressemblait pas autant à un serment… d’hypocrites. J’aimerais en effet que les agences en ligne et la grande distribution nous disent si elles n’ont jamais utilisé de tarifs nets. J’aimerais aussi qu’elles nous disent quelle marge elles ont pu appliquer sur ces tarifs. Je suis sûr que ça en ferait rêver plus d’un. Quant aux réseaux, on ose croire qu’ils n’ont pas enfourché ce combat pour de mauvaises raisons, comme celle de préserver à tout prix le financement de frais de sièges un peu trop lourds au goût même de nombre de leurs adhérents. Que ces réseaux veuillent gagner du temps, cela peut se comprendre. Mais l’heure tourne, et sur le web plus vite qu’ailleurs. Selon les chiffres du Ceto que j’avais déjà repris il y a quelques mois dans un précédent éditorial, la part de marché des agences de voyages traditionnelles dans la vente de forfaits serait tombée à 45 % contre 5 % pour la grande distribution, 15 à 20 % pour internet et 30 à 35 % pour les ventes directes. Il faut donc espérer que cette (amère) victoire sur Marmara (car le TO a dû renoncer à son projet initial) provoque au moins une prise de conscience. Qu’elle soit le début de quelque chose qui permette enfin aux agences de prouver leur valeur ajoutée par rapport aux autres canaux de distribution. Dans le cas contraire, elle n’aura servi à rien. Une victoire sans lendemain.

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