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Édito

Réseaux : les adhésions en berne


Publié le : 15.09.2006 I Dernière Mise à jour : 15.09.2006
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Réseaux : les adhésions en berne I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

L’année dernière à Top Resa, on ne parlait que de ça ! La chasse aux nouveaux adhérents était ouverte et l’ensemble des réseaux avait débarqué à Deauville animé d’un ardent esprit de conquête. Chacun d’eux fourbissait ses armes et se présentait sous son meilleur jour afin d’attirer les plus belles pépites parmi le millier d’agences indépendantes encore sur le marché. La foire d’empoigne promettait de belles passes d’armes. Mais la bataille serait courte car il était évident pour tout le monde que les derniers hérauts de l’indépendance tomberaient, sous la pression du nouveau modèle économique, comme des fruits mûrs dans l’escarcelle des réseaux. Bref, on allait voir ce qu’on allait voir. Et on a vu. La guerre des adhésions n’a pas eu lieu, faute de territoires à conquérir qui se sont dérobés sous les pieds des combattants (lire l’enquête page 30 à 33). La conjoncture n’a certes pas aidé les réseaux et le nouveau modèle économique laisse encore en suspens, dans l’esprit de l’entrepreneur, bien des questions, notamment sur l’avenir de l’agence physique et le type de rémunération. Mais l’explication est un peu courte et, dans le détail, les fortunes diverses des réseaux volontaires et intégrés ont, en fait, largement contribué à faire de cette campagne de recrutement un échec. Selectour est empêtré dans une lutte de clans sans fin qui mine le réseau ; Afat Voyages sort à peine d’une crise interne dont les effets n’ont peut-être pas fini de se faire sentir ; le président de Tourcom, s’il « tient » en revanche ses adhérents, a dû procéder à de nombreuses radiations pour maintenir un certain niveau de qualité dans le réseau ; Carlson Wagonlit Travel souffre de l’absence de marque fédératrice pour attirer des franchisés et la vente du réseau par Accor a réveillé des craintes quant à l’avenir de l’activité Loisirs. En définitive, seuls Manor et Havas Voyages semblent tirer leur épingle du jeu. Le premier revient de loin après le départ de Protravel et profite de ses conditions financières extrêmement avantageuses et de la liberté qu’il laisse à ses adhérents, sans les services toutefois que certains candidats pourraient attendre d’un réseau. Quant au deuxième, il profite d’une marque forte tout en n’ayant pas, néanmoins, encore atteint ses objectifs. Mais au-delà des vicissitudes rencontrées par chacun des réseaux, on peut aussi s’interroger sur leur réel pouvoir d’attraction. Ont-ils développé une véritable stratégie d’avenir ? Offrent-ils une vraie perspective et un vrai projet à leurs adhérents ? On peut parfois en douter et c’est bien là le plus inquiétant.

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