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Édito

Une vente très symbolique


Publié le : 10.03.2006 I Dernière Mise à jour : 10.03.2006
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Une vente très symbolique I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Depuis quelques mois maintenant dans notre beau pays, la bataille fait rage entre les « déclinologues » et les adeptes de la « positive attitude ». Dans notre secteur, la vente annoncée de la participation d’Accor dans Carlson Wagonlit Travel (lire pages 6 et 7) a relancé cette semaine le débat sur l’avenir des agences de voyages et a réveillé quelques inquiétudes qui ne sont pas sans fondement. De prime abord en effet, le désengagement du groupe Accor dans la distribution n’est pas un signal très positif envoyé à la profession. En 1994, lors du rachat de Wagonlit par Carlson et Accor, le groupe hôtelier avait justifié cette opération par les synergies qu’offrait ce rapprochement. Douze ans après, force est de constater que les synergies sont très minimes et qu’Accor n’a pas besoin d’un réseau de distribution en propre pour vendre ses hôtels, a fortiori au moment où les ventes internet du groupe français explosent. L’hôtellerie sèche est un produit de plus en plus standardisé qui s’adapte parfaitement au web et qui a donc de moins en moins besoin du conseil de l’agent de voyages. Par ailleurs, il y a quelques années encore, le prix de vente d’une agence de voyages était plutôt équivalent à une année complète de marge. Depuis, il n’a cessé de s’éroder pour s’établir entre 0,70 % et 0,80 % d’une année de marge. Accor a donc pu considérer que, face à la montée d’internet, il était temps de vendre cette activité pour en tirer le maximum, d’autant que la marge brute d’exploitation de Carlson Wagonlit Travel s’est affaissée de 0,2 point en 2005.

Les partisans de la « positive attitude » préfèrent quant à eux ne pas s’attarder sur les motivations de cette vente, mais s’attachent plutôt à disséquer les éventuels scénarios de reprise. Si Carlson Companies reprend la part du groupe Accor comme beaucoup le supposent, CWT n’aura plus qu’un seul actionnaire à sa table, ce qui facilitera évidemment la prise de décision et le développement d’un réseau qui a pu souffrir par le passé de son coactionnariat. Deuxième cas de figure : si c’est un fonds de pension qui s’invite dans le capital de CWT (la rumeur semblait enfler au moment de notre bouclage), cela signifierait que les financiers croient en l’avenir de la distribution. Deux éventualités, deux raisons d’être optimistes. Seul bémol, et il est de taille : dans les deux cas, l’avenir des agences Loisirs de CWT en France, une exception dans un groupe très orienté Affaires, pourrait s’inscrire en pointillé. Elles pourraient alors vite se retrouver sur le marché…

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