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Édito

Snav : encore un effort


Publié le : 10.02.2006 I Dernière Mise à jour : 10.02.2006
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Snav : encore un effort I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Le premier congrès de l’ère Colson fut, semble-t-il, un réel succès. Faut dire que le président du Snav a eu un malin plaisir à prendre le contre-pied systématique de ce que faisait, en la matière, son prédécesseur. Finis les grand-messes pompeuses, les discours soviétiques et lénifiants des partenaires, le long cortège d’invités et de pique-assiettes en tous genres qui gonflaient artificiellement le nombre de participants. Certes, Georges Colson n’ayant convié à Biarritz ni son boucher ni les ex-présidents de la SNCF, seuls 320 professionnels se sont retrouvés la semaine dernière dans la station balnéaire, mais au moins y avait-il plus de 250 licences, ce qui doit constituer un record dans les annales du Snav. Studieuse, la convention (puisque c’est ainsi qu’il faut l’appeler désormais) le fut assurément. Les ateliers, destinés à répondre aux interrogations du moment des adhérents, ont emporté les suffrages. Econome, la convention le fut aussi. Sans flonflons ni paillettes. Le choix de la sobriété. Enfin, le choix, c’est beaucoup dire, le Snav est pauvre comme Job et, on le sait tous, l’argent est préférable à la pauvreté, ne serait-ce que pour des raisons financières comme disait Woody Allen. Si, on l’imagine, Georges Colson doit sans doute pester en son for intérieur contre les erreurs et les dérapages de son prédécesseur (on se souvient encore de « l’affaire » de certains diffuseurs réclamant plus de 450 000 euros au Snav), celui-ci sait bien que la seule façon d’améliorer les finances du syndicat est d’augmenter notablement le nombre des adhérents. Et il faut bien reconnaître qu’il ne ménage pas sa peine pour y parvenir. Depuis qu’il s’est hissé à la présidence du Snav en avril 2005, Georges Colson a redonné une certaine crédibilité à un syndicat durablement déconsidéré auprès de ses adhérents à la suite de la désastreuse négociation avec Air France. En labourant le terrain durant les premiers mois de son mandat, Georges Colson s’est montré à l’écoute des adhérents et leur a redonné une parole confisquée depuis des années. C’est un premier pas. Nécessaire mais insuffisant. Car on attend surtout du président la réforme des statuts du Snav qui seule permettra d’avoir un syndicat fort et efficace. Mais il se heurte à la famille des distributeurs, minée par de longues luttes intestines, qui craint que cette réforme ne lui ôte quelques pouvoir et privilèges. Rassembler les différentes familles de la profession : tel était bien l’objectif majeur de Georges Colson aussitôt élu. On en est encore loin.

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