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Édito

Liberté conditionnelle


Publié le : 29.04.2005 I Dernière Mise à jour : 29.04.2005
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Liberté conditionnelle I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

On n’est jamais peinard. On croit bénéficier, au moins pendant quelques heures, d’un repos bien mérité. Profiter d’une victoire professionnelle ou de résultats encourageants… Eh bien non, il faut toujours que traîne ça ou là un castrateur en chef pour vous rappeler à l’ordre. Regardez Airbus : après le premier vol réussi de l’A380 mercredi dernier, l’action EADS perdait 1,95 % ! La raison ? Si les analystes saluaient la performance, ils rappelaient que le gros porteur sera jusqu’à l’été 2006 un facteur de coûts. On croit rêver. C’est quand même beau d’être le gestionnaire passif de l’activité des autres, hein ? Georges Colson lui-même n’a pas pu, non plus, se reposer sur ses lauriers. Sitôt élu au premier tour de l’élection à la présidence du Snav (ce qui constitue un vrai succès), il subit un premier revers en se voyant imposer un vice-président, Francis Legros (lui aussi largement élu), en lieu et place du candidat qu’il avait choisi et proposé, à savoir Jean Korcia. Par ce camouflet, le pléthorique Conseil national du syndicat signifie à son nouveau président qu’il est en résidence surveillée. Ce n’était que le début des emmerdements pour Georges Colson qui, quelques minutes après, assistait à ce qui est devenu une habituelle scène de ménage au Snav : lors de la désignation des commissions, le président en place de la commission Air, Robert Darfeuille, annonce qu’il ne se représente pas. Les indépendants en profitent aussitôt pour proposer leur candidat, Christian Coulaud. Scandale, cris et fureur de la part des réseaux de voyages d’affaires qui refusent cette candidature. Il faut dire qu’un président de la commission Air à l’origine du procès intenté à Air France, ça ne manquait pas de sel ! Bref, encore un épisode comme seul le Snav peut nous en réserver et qui montre toute l’ampleur de la tâche qui attend Georges Colson pour concilier l’inconciliable.

Liberté conditionnelle aussi pour les agences de voyages qui depuis le passage à la commission zéro semblent faire l’objet d’une attention particulière de la part de leurs fournisseurs. L’un d’entre eux, partenaire incontournable des agences de voyages, m’avouait l’autre jour : « depuis le 1er avril, nous avons mis en place un système d’observation plus étroit des agences car on sait tous qu’elles payent d’abord le BSP et, seulement après, leurs fournisseurs. Et l’on ne tient pas à se retrouver avec des ardoises sur le dos ». Malheureusement, les derniers ratios financiers de la distribution, établis par l’APS (lire page 8), semblent confirmer ses inquiétudes : les agences de voyages abordent le nouveau modèle économique, fragilisées par quelques années d’une conjoncture délicate.

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