
La compagnie ouvre sa sixième base en France. Trois avions vont opérer depuis l’Aquitaine dès le mois de mars prochain.
Les trois A320 qu’easyJet va baser à Bordeaux en mars prochain vont permettre à la compagnie low-cost britannique d’ouvrir cinq routes supplémentaires (non connues à ce jour) qui s’ajouteront à celles existantes vers Bâle-Mulhouse, Lille, Lyon, Marseille et Nice en France. A l'étranger, Amsterdam, Barcelone, Berlin, Bruxelles, Venise, Marrakech, Lisbonne, Genève, Bristol, Belfast, Liverpool, Londres (Gatwick et Luton), Glasgow et Porto sont desservies.
Au total, ce seront 2,2 millions de sièges offerts au départ de la métropole d’Aquitaine. Pour les passagers, les trois avions basés qui "dorment" à Bordeaux, signifient que des départs tôt le matin ou des retours tard le soir sont possibles, permettant d’optimiser les séjours qu’ils soient de loisirs ou d’affaires. Sur les cinq nouvelles routes, une certitude, il n'y aura pas de ligne Bordeaux-Paris. EasyJet, que ce soit à Lyon ou Marseille, évite de se frotter frontalement au TGV sur les parcours de moins de trois heures. Une tentative à Marseille s’était soldée par un échec.
Une centaine d'emplois créés
En termes d’emplois, cette nouvelle base se traduit par 110 salariés directs locaux, essentiellement des navigants. La compagnie britannique dispose en France de son deuxième marché derrière le Royaume-Uni. Au total, 30 avions y sont basés à Orly, Roissy-CDG, Lyon, Nice et Toulouse. L'an passé, Easyjet a créé 21 nouvelles lignes en France sur 230 destinations.
Les grandes lignes de la feuille de route d’easyJet sont pour ainsi dire dictées par les accords des partenaires sociaux d’Air France-KLM. Ceux-ci n’autorisent Transavia, la low-cost du groupe franco-hollandais, à voler qu’au départ de Nantes et Lyon en province. Ce qui laisse le champ libre à la concurrence...
Thierry Vigoureux