
La low cost turque poursuit la croissance de son activité et de ses bénéfices. Elle utilise ses appareils à plus haute fréquence, avec un coefficient de remplissage en augmentation.
Quand les compagnies françaises rêvent d’une croissance à un chiffre (ou même un dixième), la low cost turque Pegasus est passé pas loin d’une augmentation à trois chiffres, affichant lors des résultats des neuf premiers mois une hausse des résultats nets de 93%, soit 226 millions de livres turques (83 millions d’euros).
L’augmentation de son Ebitdar (résultat d'exploitation avant loyer et impôts) présenté à la bourse d’Istanbul, atteint 53%, soit 464 millions de livres turques (171 millions d’euros) contre 302 millions de livres turques (111 millions d’euros) en 2012.
Pendant cette période, Pegasus a transporté 12,6 millions de passagers, soit +22% en un an. Le taux de remplissage moyen de la compagnie atteint 80,6%, en hausse de 1,7 point.
Un coût unitaire en baisse en 2013
En même temps, la durée moyenne d'utilisation de ses appareils, passant d'une moyenne de 11,9 heures en 2012 à 12,8 heures cette année. Le nombre de trajets quotidiens moyen par appareil augmente à 7,5 contre 6,9 en 2012.
Conséquence, "au cours des neufs premiers mois de 2013, nous avons réduit le coût unitaire (...) à 4,05 € contre 4,23 € l'année dernière", annonce Sertaç Haybat, directeur général de la compagnie.
Pegasus opère à Paris au départ d’Orly-Sud et de Roissy-CDG vers Istanbul-S.Gokcen (SAW), le deuxième aéroport situé sur la rive orientale du Bosphore. Des vols vers la Turquie ont lieu également de Marseille, Bâle-Mulhouse et Saint-Etienne.
T.V.