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Transport

Ça chauffe chez Uber !


Publié le : 26.11.2019 I Dernière Mise à jour : 26.11.2019
Uber a changé la procédure qui sanctionne le refus de courses par un chauffeur en le déconnectant et lui enjoignant de s'expliquer pour être reconnecté à l'application. I Crédit photo Adobe Stock

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  • Céline Perronnet (avec AFP)

Alors que plusieurs centaines de chauffeurs en grève occupent depuis plus d'une semaine 7 centres logistiques de la plateforme en France, Uber vient de voir son permis d'exercer suspendu par la ville de Londres.

La tension monte chez Uber. Hier, plus de 200 chauffeurs ont bloqué le centre de la plateforme d’Aubervilliers (93). En cause : "un changement de procédure sur la qualité de service", a indiqué une porte-parole d'Uber, qui ne nie pas le mouvement mais minimise l'impact "au regard des 30 000 chauffeurs inscrits sur la plateforme".

Uber a en effet changé la procédure qui sanctionne le refus de courses par un chauffeur en le déconnectant et lui enjoignant de s'expliquer pour être reconnecté à l'application.

"Des délais et des retards sont survenus, qui ont déclenché le mouvement", selon la porte-parole, qui assure qu'Uber "est revenu au traitement antérieur".

De son côté, Brahim Ben Ali, le coordinateur du mouvement de protestation, évoque des revendications plus larges portant sur les tarifs des courses "indignes", les "déconnexions abusives" et les fraudes de chauffeurs qui s'immiscent sur l'application sans carte VTC. Selon lui, le mouvement est suivi par plusieurs associations de chauffeurs à Lille, Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nice et Paris.

Selon la porte-parole d'Uber France, tous les chauffeurs inscrits en France devaient se présenter avant juillet pour vérifier leurs papiers, afin d'éviter toute fraude. "Certains ne se sont pas présentés et on peut penser qu'ils fraudaient, ils ont été déconnectés", ajoute la porte-parole sans citer de chiffres.

Uber assure que le tarif médian net des chauffeurs, lorsque toutes les charges ont été enlevées, est de 9,15 euros de l'heure, soit "au-dessus de la moyenne du secteur".

Malgré la suspension de son permis, Uber continue de fonctionner à Londres

Brahim Ben Ali estime également que "L'application est gangrenée par de faux chauffeurs, comme en Angleterre". La plateforme Uber a d’ailleurs vu hier son permis d'exercer suspendu par Londres, l'un de ses principaux marchés, à cause de failles sur son système informatique permettant à des milliers de conducteurs sans permis de prendre en charge des passagers frauduleusement.

La plateforme compte faire appel et continuera de fonctionner jusqu'à ce qu'une décision définitive soit rendue, a-t-elle réagi dans un communiqué, sans rassurer les nombreux chauffeurs qui dépendent d'elle, inquiets pour leur avenir. 

A Londres, Transport for London a notamment relevé une "faille" dans l'application qui permet à des conducteurs sans permis d'installer leur photo sur les comptes d'autres conducteurs, ce qui s'est produit "au moins sur 14 000 trajets" ces derniers mois, ou à des conducteurs sans permis ou au permis suspendu de créer des comptes Uber actifs.

En septembre dernier, l'autorité des Transports de Londres avait renouvelé pour deux mois seulement l'autorisation d'exercer d'Uber, dans l'attente de garanties en termes de sécurité.

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