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Transport

Air Transat met 18 000 sièges de plus sur Paris-Montréal


Publié le : 20.10.2015 I Dernière Mise à jour : 20.10.2015
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Cet hiver, la desserte passe de cinq à sept vols hebdomadaires vers Montréal. I Crédit photo ©Air Transat

La compagnie canadienne profite cet hiver de l’attraction pour la destination nord-américaine.

Compagnie aérienne de loisirs, spécialiste de la desserte des villes de province française l’été, Air Transat poursuit néanmoins sa croissance au départ de Paris, sa seule escale hivernale.

Cette saison, la desserte passe de cinq à sept vols hebdomadaires vers Montréal. La hausse de capacité – 18 000 sièges en plus, soit 30% d’un total de 77 000 – est également liée à l’utilisation quasi-systématique des Airbus A330 offrant 346 ou 375 sièges contre 249 pour les A310.

Pendant les vacances scolaires, des vols sont également prévus vers Québec. A ce jour, 25% des ventes de l’hiver ont été réalisées, indique Air Transat. A noter, des ventes flash avec des billets à 399 euros sont proposées en octobre et janvier ainsi qu’en juin pour solder la fin de l’été.

50% des ventes réalisées en agences de voyages

La gamme tarifaire a également été revue avec l’introduction de tarifs plus flexibles (éco promo ponctuelle, éco, éco extra et éco max). Cette offre à quatre niveaux correspond à la volonté de la compagnie d’attirer la clientèle des PME-PMI. Cette dernière peut également être intéressée par la classe Club de 12 sièges.

La commercialisation d’Air Transat passe pour moitié par les agences de voyages via les GDS. La compagnie a également refait son site web, qui affiche une croissance des ventes de 30%.

Par ailleurs, Air Transat n’exclut pas la possibilité de proposer TGVAir pour offrir l’hiver la desserte des provinces françaises assurée l’été en avion. Au Canada, il n’y a pas de continuité ferroviaire mais Air Transat va introduire des vols en correspondance de Montréal vers Toronto. Le "bout en bout" est prévu pour le passager qui doit toutefois retirer ses bagages de soute à Montréal pour les présenter à la douane, comme c’est l’usage sur le continent nord-américain.

Thierry Vigoureux

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