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Aérien

Faillite des compagnies aériennes : l'appel de 100 députés à la création d'un « fonds passagers »


Publié le : 09.04.2020 I Dernière Mise à jour : 09.04.2020
Des députés s'alarment des répercussions de la crise sanitaire sur le transport aérien, impactant directement les agences de voyages et leurs clients. I Crédit photo ©Adobe Stock

Auteur

  • Brice Lahaye

Un texte signé par une centaine de députés français appelle l'IATA à prendre des mesures pour protéger les agences de voyages et leurs clients, en créant notamment un « fonds passagers ».

« Le secteur touristique européen, en plus de l’arrêt brutal de son activité qui représente 50% du tourisme mondial et 342 milliards de bénéfices, est doublement lésé par les pratiques abusives des compagnies aériennes et de leur représentant l’IATA ». C'est par ces mots que souhaitent mettre en garde une centaine de députés français signataires d'un texte appelant l'association des transporteurs aériens à protéger les voyageurs et agences de voyages.

En pleine pandémie du Covid-19, la députée à l'origine du texte, Pascale Fontenel-Personne, co-présidente du groupe d’études « Valorisation des Activités Touristiques », s'alarme en effet des répercussions de la crise sanitaire sur le transport aérien, impactant par conséquent les agences et leurs clients. « La mise en place d’une garantie financière sur le transport aérien est un serpent de mer de la vie politique. À chaque faillite, l’idée et le débat ressurgissent. Cette fois-ci, nous ne pouvons y échapper. C’est l’une des conditions essentielles du rebond économique commun du secteur touristique et aérien qui permettra de rassurer durablement la filière », explique dans un communiqué la membre du Comité de Filière Tourisme.

L'exception des vols secs

Si l'ordonnance sur l'avoir valable 18 mois prévue par le gouvernement français est un pas important pour les tour-opérateurs et agences de voyages, l'exception faite au vols secs inquiète encore. Par ailleurs, nombreuses sont les compagnies aériennes à imposer, lorsque le vol est annulé et non volé, des avoirs de durées variables.

« Au-delà d’un risque de non-utilisation de l’avoir par nos concitoyens (…), un réel risque demeure pour le consommateur ou l’agent de voyages en cas de faillite de la compagnie aérienne. L’injustice est grande pour ces professionnels à qui l’on impose de garantir financièrement leurs billets d’avion lorsque celui-ci est intégré dans un voyage à forfait. Ce manque d’équité de traitement n’est financièrement pas soutenable pour la seule filière touristique et présente un réel danger pour le consommateur ayant acheté des billets "secs" », précise le texte signé par les députés.

Face aux risques, ces derniers réclament ainsi la mise en place urgente d'un « fonds passagers », qui pourra garantir aussi bien les voyageurs que les agents de voyages en cas de faillite d'une compagnie aérienne. « Après XL Airways, Aigle Azur et Thomas Cook, nous devons tirer des leçons et prendre nos responsabilités de législateurs. Les défaillances des compagnies aériennes ne peuvent que nourrir une future peur du voyage néfaste à notre rayonnement touristique et son développement économique », précisent-ils.

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