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L'oenotourisme, un bon cru pour les entreprises


Publié le : 15.10.2019 I Dernière Mise à jour : 16.10.2019
Les vignobles constituent de formidables terrains de jeux pour des courses d’orientation, des challenges sportifs ou des parcours sensoriels. I Crédit photo Adobe Stock

Auteur

  • Nicolas Langis

Recherche d’authenticité et soif d’expériences… le vin constitue un excellent fil rouge (ou blanc !) pour les séminaires d’entreprises et les incentives, véhiculant des valeurs d’échanges et de rencontres. 

Si les chaleurs de l’été devraient se traduire par des vendanges 2019 exceptionnelles, l’oenotourisme français n’est pas encore arrivé à maturité. L’offre est considérable avec 66 départements possédant des vignobles. Et depuis 2010, le label « Vignobles & Découvertes » identifie les destinations qui proposent une offre multiple, des visites de caves aux ateliers de dégustation en passant par les routes des vins. La plus ancienne (en Bourgogne) a plus de 80 ans. Quand la route des vins du Val de Loire - la plus longue - s’étire sur 800 km.

Mais il reste beaucoup à faire face à une concurrence étrangère dynamique, de la Californie à l’Afrique du sud. Un an après les premières Assises Nationales visant à mieux organiser la filière, Hervé Novelli, président du Conseil supérieur de l’oenotourisme, a récemment fait un point sur les avancées, notamment l’autorisation des « vendanges touristiques » et l’accord avec le groupement national des chaînes hôtelières pour offrir des prestations oenotouristiques.
 
De Wine & Tours à Wine Tours in France en passant par Wine Passport, les agences événementielles se félicitent de cette prise de conscience. Car la demande pour des séminaires et incentives au milieu des vignobles est croissante. Le vin véhicule des valeurs de partage et de plaisir, prisées dans l’univers professionnel. Pour autant, désormais en quête d’expériences, les entreprises évoluent dans leurs attentes.

Oenotourisme et art contemporain

Le vin devient le prétexte à pénétrer l’intimité d’un terroir, doit susciter les échanges, en Champagne comme le long de la Loire. Les châteaux du Bordelais et leurs chais contemporains comblent les plus fins connaisseurs. Ils sont signés Nouvel (Château La Dominique, Château La Grâce Dieu des Prieurs à Saint-Emilion), Starck (Carmes Haut-Brion), Wilmotte (Château Pédesclaux et Château Cos d’Estournel), Foster (Château Margaux) ou Portzamparc (Château Cheval Blanc). Bien sûr, la visite est complétée par la dégustation de bonnes bouteilles, parfois un dîner. Les vignes de Provence sont également en pointe. Certaines combinent oenotourisme et art contemporain, comme Château La Coste dont le domaine est jalonné d’œuvres monumentales (Nouvel, Piano, Gehry…) ou la Commanderie de Peyrassol et son parc des sculptures (Buren, César, Dubuffet…) disséminé au milieu des ceps.

Certaines entreprises préfèrent des domaines plus modestes. Car le travail du vigneron est devenu lui-même une source d’inspiration pour des activités de team-building : concours de montage de tonneaux (avec Active Tours, dans la région de Beaune) et de fresques sur fûts, élaboration de sa propre cuvée (au Château Paradis, en Provence), « casino des vins » avec sommelier/croupier pour s’initier à la dégustation, « wine murder party » consistant à réaliser des épreuves (quiz viticole, dégustation à l’aveugle…) pour résoudre une énigme… Les vignobles constituent également de formidables terrains de jeux pour des courses d’orientation, des challenges sportifs et des parcours sensoriels, avec dégustation à l’aveugle.

Golf, gastronomie et bien-être

Quant à la découverte des routes des vins, elle prend des chemins de traverse : voitures de collection (2 CV, Coccinelle…) ou de luxe (Alpine, Bentley ou Ferrari) pour les comités de direction ; quads et gyropodes pour les groupes sportifs ; solex et vélos électriques pour les millennials…  Les entreprises apprécient que ces découvertes oenotouristiques soient également complétées par des activités annexes : golf, gastronomie avec des cours de cuisine ou bien-être, par exemple aux Sources de Caudalie (Gironde).

A défaut de virée dans les vignes, les musées et cités du vin entretiennent la flamme viticole. L’oenoparc Le Hameau Duboeuf en Beaujolais (avec ses espaces dédiés aux séminaires) a montré la voie. Dans son sillage, la Cité du Vin à Bordeaux accueille les entreprises (auditorium de 250 places, dégustation dans le belvédère qui surplombe la Garonne…) depuis deux ans. À Avignon, les Côtes du Rhône se dévoilent dans le nouveau Carré du Palais, logé dans l’ancienne Banque de France. La Bourgogne prépare sa riposte. A Beaune, la Cité des Vins promet des parcours ludiques et une halle de réception de 1000 places ; quand Dijon vient de poser la première pierre de la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin, dans les bâtiments de l’ancien hôpital. Ouvertures en 2021… 

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