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Formation

Travel-Insight emmène 5 professionnels du tourisme au sommet


Publié le : 07.02.2023 I Dernière Mise à jour : 07.02.2023
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Auteur

  • Rémi Bain Thouverez

Paris gagné pour Stanislas Lucien, directeur associé de l’agence : 500 personnes sont venues assister au Grand Rex à la projection du film retraçant l’ascension du Mont-Blanc par 5 professionnels du tourisme

Un défi de taille pour ces acteurs du tourisme, certes sportif, mais aucunement familiarisé avec le vide des montagnes. Se lancer dans cette aventure requiert quand même une certaine audace. Alors pourquoi, dans quel but, avec quelle motivation ?

Les conquérants de l’inutile

Lionel Terray, immense alpiniste des années 50/60 titrait publiait un livre aujourd’hui culte : Les conquérants de l’inutile. La question reste légitime : pour quelle raison prendre des risques dans la conquête des sommets ?

Tous les protagonistes réunis pour cette ascension insistèrent sur le fait de vouloir ‘’sortir de sa zone de confort’’. Pour le coup, gravir les 4807 mètres du Mont-Blanc se présente bien pour des non-alpinistes comme une invitation à ‘’sortir de sa zone de confort’’. Mais Stanislas Lucien donne du corps à cette injonction par un parallèle avec entrepreneuriat : « il faut se préparer, se battre, y croire et se dépasser pour atteindre le sommet, tout en surmontant les difficultés présentes dans les parties immergées de l’iceberg »

Dans quel but ? le directeur associé de Travel-Insight, explique : « pour repousser ses limites et transformer son avenir : changer sa vision de l’impossible en possible par des petites actions plus régulières. » Ainsi qu’en témoignent Nicolas Brumelot, CEO MisterFly, Benaïssa Embarech, Chief Digital Officer, Jean-Marc Hastings, Directeur Général France Air Tahiti Nui, Alexandre Vercoutre, CEO Marco Vasco dans le film qui retrace leur aventure :

Video : Nous avons gravi le Mont Blanc

que les personnes absentes au Grand Rex, vont pouvoir découvrir de la naissance du projet à la préparation de l’ascension, le tout pour un but noble : récolter des fonds pour une association.

Une opération pour l’association des Femmes du Tourisme :

Cette opération devait collecter des fonds de la part des participants. C’est chose faite : 15000 euros vont servir aux actions et au positionnement de l’association des Femmes du Tourisme. Ce don collecté viendra les aider à financer leurs besoins au fil de l’année, « dont la formation » précise Christine Giraud sa présidente et contribuer au rayonnement des femmes sur le secteur touristique.

L’association Ascension voit le jour !

Mais ce n’est pas terminé. Ce projet ayant mobilisé nombre de bonnes volontés, l’idée se prolonge avec la naissance d’une nouvelle association intitulée : ‘’Ascension’’. Son concept précise Stanislas Lucien « sera de prôner et de soutenir le développement personnel et l’entrepreneuriat dans le secteur du tourisme, ainsi que les bonnes actions qui contribuent à une industrie humaine engagée. L’association vise à initier de nouveaux liens, partages et idées entre ses membres, par la création de moments inédits, sportifs ou d’évasion, permettant l’introspection, l’échange et la solidarité »

Tout professionnel du tourisme peut demander à rejoindre l’association, via son entreprise ou à titre individuel.

Rejoindre l’association Ascension c’est prendre part à :

Faire corps avec la cordée

  • 1 challenge sportif (courses à pied, randonnées, treks, escalade, entraînements avec coach dédiés …) — inclus et gratuit avec l’adhésion

Aider à l’ascension des connaissances

  • 3 rendez-vous par an — sous forme de rencontres thématiques (avec conférence et moment de partage) suivis d’un apéritif dînatoire/dîner — inclus avec l’adhésion

Un évènement exceptionnel

  • Un rendez-vous annuel pour vivre un moment de dépassement physique individuel, en collectif — telle que l’ascension du Mont-Blanc — en sus de l’adhésion, sur inscription

Un soutien solidaire

  • À l’image de l’opération Femmes du Tourisme en février 2023

 

Les conquérants de l’inutile pour des actions utiles

Une collecte de don, des projets donnant place à l’humain et la solidarité… les efforts de Nicolas Brumelot, Benaïssa Embarech, Jean-Marc Hastings, Alexandre Vercoutre et Stanislas Lucien n’auront pas été vains. L’engagement consistant à repousser ses limites obtient ses lettres de noblesse.

Une précision tout de même : Stanislas Lucien parle de repousser ses limites. En aucun cas, il ne s’agit de ‘’dépasser ses limites’’. Le risque viendrait justement d’oublier cette règle.

Si vous lisez le livre ‘’le septième degré’’ de Reynolds Messner, le premier alpiniste à avoir gravit les 14 sommets de plus de 8000 mètres d’altitude, vous comprendrez ce que préparation veut dire :

Il vie en montagne et dort toute l’année sur son balcon pour d’habituer au froid, il pratique l’escalade en falaise tous les matins jusqu’à épuisement, il monte au pas de cours 1800 de dénivelés tous les jours… aussi, quand en Himalaya, fauché par une avalanche qui lui brise les 2 jambes, il rampe par la seule force de ses coudes pendant 8 jours pour rejoindre le premier village, il conclut son livre : « si je ne suis pas mort, ce n’est pas par hasard. » On peut le croire…

Moi-même qui a pratiquement escaladé tous les grands sommets des Alpes, parfois en solitaire, je peux en témoigner. Ma préparation c’est 60 pompes tous les jours terminées par 20 tractions avec suspension statique de 20 secondes et poigné-force toute la journée, plus la pratique de la varappe 2 fois par semaine et entrainement foncier. Vous pouvez aborder la montagne avec confiance en repoussant les risques objectifs.

Nos alpinistes professionnels du tourisme ont-ils pris des risques ?

Objectivement, non. D’abord ils étaient encadrés par un guide professionnel et ensuite Jean-Marc Hastings et Stanislas Lucien pratiquaient déjà l’escalade. Reste que pour l’ascension du Mont-Blanc l’été, le problème vient du couloir du Goûter. Il s’agit d’un immense amas de roche à la vertical dont parfois des éléments se détachent. La montée se pratique sur son côté et pas en son centre ce qui limite le risque de chute de pierre. Mais sa traversée reste néanmoins hasardeuse. À faire rapidement comme le montre très bien la séquence du film.

Pour ce qui me concerne, j’ai gravi le Mont-Blanc à ski plutôt dans la saison en passant par le refuge des Grands Mulets. La dernière montée de 1700 mètres est plus longue, mais j’évite le refuge du goûter et son fameux couloir. Et puis en montagne, c’est la descente le plus pénible comme Benaïssa Embarech l’explique dans le documentaire. Par contre, je vous laisse imaginer : la descente en ski du Mont-Blanc c’est un immense terrain de jeu…un vrai bonheur…

Pour en revenir à Travel Insight : une collecte de don, des projets d’association, etc ‘’Les conquérants de l’inutile’’ sont décidément utiles…

 

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