
Le secrétaire d’État en charge du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a fait savoir mercredi matin sur Public Sénat qu’il souhaitait mettre en place des protocoles qui permettent à la filière de reprendre ses activités.
Il y a la parole et il y aura les actes. Invité sur Public Sénat mercredi matin, le secrétaire d’État en charge du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, s’est attardé plus longuement sur le secteur de l’événementiel, très fortement impacté par la crise du Covid-19. « Le secteur de l’événementiel est un secteur très touché. Un des moteurs du tourisme, c’est le tourisme d’affaires. Les foires, les congrès, les salons, sont encore entravés », a-t-il fait part dans l’émission "Bonjour Chez Vous".
Une situation très délicate pour toute une partie du secteur qui incite le membre du gouvernement à réfléchir à des solutions possibles. « Je souhaite qu’avec Bruno Le Maire, nous puissions travailler sur des protocoles qui permettent, peut-être, à cette filière de reprendre des activités, ne serait-ce que ce qu’on appelle en B2B, c’est à dire pour tout ce qui est clientèle d’affaires », a précisé le secrétaire d’État.
De nombreux salons déjà annulés
Avant de marteler : « Les salons grands publics, on voit qu’il y a encore des difficultés dans un premier temps. Mais les salons professionnels, les salons d’affaires, les séminaires, c’est important qu’ils puissent se tenir ». Et cela afin que les professionnels « ne travaillent pas seulement par visioconférence, en se voyant par pixels interposés ». L'événementiel compte « de grands professionnels qui savent gérer les flux », selon lui.
Reste désormais à savoir quels pourront être ces protocoles pour l’événementiel : jauge plus importante ? conditions sanitaires allégées ? villes ou régions privilégiées ? Autant de questions importantes auxquelles il faudra pouvoir répondre, alors que de nombreux salons, à l’instar de l’IFTM, l’ILTM ou EQUIPHOTEL, ont déjà dû renoncer à ouvrir leurs portes au public.
À cela s'ajouteront également des réponses nécessaires sur les nouvelles mesures annoncées le 5 octobre par le préfet de Paris pour les « zones d'alerte maximale », parmi lesquelles figurent notamment l'interdiction des salons professionnels.
"Le secteur de l’événementiel est très touché. Les foires, les congrès, les salons sont encore entravés. Je souhaite qu'on puisse travailler sur des protocoles qui permettre à cette filière de reprendre une activité" @JBLemoyne #BonjourChezVous pic.twitter.com/9Vy5pL2VRe
— Public Sénat (@publicsenat) October 7, 2020