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Evénement

Entreprises du Voyage : sensations fortes et conférences inédites en Laponie suédoise


Publié le : 25.03.2019 I Dernière Mise à jour : 25.03.2019
Quatre jours ont suffi à la la Laponie suédoise pour enchanter la centaine de participants à la convention des Entreprises du Voyage Ile-de-France. I Crédit photo LQ

Auteur

  • Marie Poirier

La convention annuelle des Entreprises du Voyage Ile-de-France s’est achevée aujourd’hui après 4 jours de partage, de sport et de fêtes. Et un seul mot d’ordre : s’engager ensemble pour être plus fort.

Ce n’est pas la région la plus expressive du monde. Pourtant, Lionel Rabiet et son équipe l’ont choisie comme destination pour la deuxième convention des Entreprises du Voyage Ile-de-France organisée sous sa mandature. Et ils ne se sont pas trompés. La Laponie suédoise s’est révélée, durant ces trois jours, graphique, tonique et électrique, convaincant au gré de sa découverte l’ensemble des 104 participants. De quoi faire oublier le premier opus en Ouzbékistan qui avait tant marqué les esprits même les plus voyageurs.

 

S’unir pour agir

La rythmique s’est jouée également sur le programme bien tranché des conférences, qui a commencé par une explication à trois voix de l’enjeu essentiel du lobbying pour les Entreprises du Voyage. Valérie Boned, secrétaire générale des Entreprises du voyage (EDV), Georges Pham (GPM conseil), lobbyiste des EDV, et Jean-François Michel (Cap Monde), administrateur en charge du lobbying aux EDV, ont détaillé à la fois leurs ambitions, les difficultés rencontrées mais aussi les sources d’espoir. « Notre objectif est d’entrer dans le monde politique pour faire connaître nos enjeux », a expliqué Valérie Boned.

Avant de préciser : « Pour cela, nous avons quatre leviers : cibler les bonnes personnes, réagir avec les professionnels, être réactif et organisé ». Une méthode désormais cadrée mais qui nécessite l’engagement des acteurs du secteur pour être optimale. C’est le message qu’a souhaité faire passer Lionel Rabiet : « Le lobbying, c’est l’affaire de tous. C’est l’avenir de notre profession qui se joue ».

 

S’adapter au monde qui bouge

Et il le revendique ! Pour progresser, Lionel Rabiet est convaincu qu’il faut mieux connaître l’environnement touristique européen et international. Pour cela, une revue de presse des bonnes (et mauvaises) pratiques vues à l’étranger dans les entreprises du tourisme et un tour d’horizon de l’actualité juridique et règlementaire européenne ont été délivrés par Marie Poirier, rédactrice en chef de Tour Hebdo, et Valérie Boned.

Alors que Laurent Queige, directeur du Welcome City Lab a fait un point sur les tendances du tourisme. En abordant d’abord les courants constatés aujourd’hui au sein de son incubateur de start-up : le partage de l’usage, l’émergence du fun dans les expériences, l’apparition de lieux touristiques hybrides…

Mais aussi, les grandes orientations qui avaient été imaginées au début des années 2000. Un "retour vers le futur" montrant les tendances qui avaient bien été identifiées par les experts du secteur et qui se sont confirmées, celles qui n’ont jamais existé et celles qui n’avaient pas été soupçonnées. « Personne par exemple n’avait vu venir le succès mondial des compagnies aériennes low cost, l’hégémonie de certaines OTA en commercialisation et l’utilisation massive des réseaux sociaux. Trois faits majeurs qui ont marqué la profession ces dernières années », a souligné Laurent Queige.


Se laisser séduire par la Laponie suédoise

Ce serait injuste de s’arrêter là et de ne pas raconter la belle démonstration à laquelle se sont livrés les congressistes en s’essayant à la moto neige - où il ne suffisait pas d’être assis pour voir le monde défiler -, aux chiens de traîneaux ou au brise glace. Ici, en Laponie suédoise, on ne cherche décidément pas à épater voire à en rajouter. Pas la peine…

La grâce rayonnante du village de Gammelstaden en est également la preuve. Et pour ceux qui avaient l’humeur plus extravertie, ils ont été comblés par la soirée Abba. Vive, surjouée mais totalement sympathique. Rire et danser jusque tard dans la nuit contribue à fabriquer des souvenirs. C’est curieux une convention. Elle peut attirer mais pas forcément pour les bonnes raisons. On croit savoir ce qu’on en attend. Sur place, on est toujours surpris. Et l’on en repart souvent troublé par l’atmosphère, la vie, les rencontres disparates, les idées enjouées, les rires… Les bons moments dont on attend la réédition.

 

 

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