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E-tourisme

Airbnb, Abritel et 6 autres sites dans le viseur de l’UFC-Que Choisir


Publié le : 22.06.2018 I Dernière Mise à jour : 22.06.2018
A défaut de régularisation sous un mois, l’UFC-Que Choisir se réserve le droit d’engager des actions en justice. I Crédit photo Adobe Stock

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  • La rédaction

L'association de défense des consommateurs met en demeure huit plateformes d'économie collaborative. En cause : des contrats remplis de clauses qu’elle estime abusives.

L’UFC-Que Choisir ne baisse pas la garde. Après avoir passé au crible les conditions générales de huit plateformes d'économie collaborative, dont Airbnb, Abritel, Drivy et Ouicar, l'UFC a recensé de nombreuses clauses "illicites ou abusives".

Et elle a fait ses comptes : un record de 45 chez Airbnb, 23 sur le site d'Abritel-Homeaway, 22 sur celui de Stootie, 18 chez Ouicar, 16 chez Drivy, 14 chez Eloue, 11 chez Allo Voisins et enfin 10 sur le site de Zilok.

L'association s'est concentrée sur les plateformes sur lesquelles elle avait eu "des remontées des consommateurs", indique son directeur de l'action politique, Cédric Musso.

Si ces sites "ont le vent en poupe", dit l'association, les consommateurs "seraient bien avisés d'être vigilants" en acceptant leurs conditions générales d'utilisation.

Celles-ci contiennent des clauses pointées, en vrac, pour leur "manque de lisibilité", "l'exonération des responsabilités" des plateformes qu'elles entérinent, des "frais cachés", "l'utilisation des données personnelles des utilisateurs", ou encore des "excès juridiques au seul profil des plateformes", épingle l'UFC-Que choisir.

Ainsi les conditions générales d'utilisation comme celles d'Airbnb sont, de l'avis de l'association, "souvent illisibles car comprenant de nombreux liens hypertextes, parfois en langue anglaise et regorgeant de notions floues et imprécises".

"Dans ces conditions, difficile de dire que le consentement de l'utilisateur est éclairé, quand il est demandé", dit l'UFC. "Ouicar et Airbnb se dispensent même d'un consentement exprès, puisque le silence vaut acceptation", estime l'association.

Tout en mettant à la disposition des consommateurs des décryptages et une foire aux questions, l'UFC met ces plateformes en demeure de modifier leurs contrats.

Car, en cas de litige, explique l'UFC, les plateformes "entendent échapper à leur responsabilité" : "pas d'indemnisation du consommateur en cas d'interruption du service par le professionnel" chez Airbnb par exemple.

La plateforme n'est "pas responsable des dommages directs" pour Drivy, Zilok ou
Stootie, et il n'y a "pas d'annulation de la location" chez Allovoisins et Ouicar.

Les conditions générales comprennent aussi des "possibles frais additionnels ou variables" difficiles à évaluer, dans la mesure où Zilok "entend s'autoriser à modifier les frais et commissions" et où certains, comme sur Airbnb, prévoient que c'est au consommateur de "vérifier le montant de ces frais et leur mode de calcul".

Enfin les plateformes "collectent un grand nombre de données personnelles et entendent s'octroyer toute liberté d'utilisation, y compris en dehors de la plateforme, voire pour des usages commerciaux".

"A défaut de régularisation sous un mois", l'UFC se réserve le droit d'engager des actions en justice "afin que soient respectés les droits des consommateurs".

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