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Coronavirus : les TO plaident pour un bon d’achat ou un avoir plutôt qu’un remboursement 


Publié le : 13.03.2020 I Dernière Mise à jour : 13.03.2020
Seto et Edv demandent de toute urgence aux pouvoirs publics de prendre les mesures permettant aux professionnels de proposer comme alternative un bon d'achat ou un avoir valable un an. I Crédit photo Adobe Stock

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  • Céline Perronnet (avec AFP)

Face aux demandes massives de remboursement, les voyagistes réclament un dispositif exceptionnel auprès du ministre de l’économie, comme cela vient de se faire en Italie.

Les voyagistes français, confrontés à des demandes "massives" de remboursement de leurs clients en raison de l'épidémie de coronavirus, réclament au gouvernement un "dispositif exceptionnel" pour éviter "des dépôts de bilan immédiats" et "une importante destruction d'emplois".

Un courrier, signé par le Seto et Les Entreprises du Voyage, et demandant des "mesures supplémentaires urgentes" a été adressé hier au ministre de l'Économie Bruno Le Maire et au secrétaire d'État aux Affaires étrangères en charge du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne.

Les deux organisations soulignent qu'elles "sont confrontées à des demandes massives de remboursement en numéraire, justifiées ou non", et que "dans ce contexte de forte tension sur la trésorerie des entreprises, de tels remboursements mettent en péril les entreprises".

"La loi exigeant un remboursement en numéraire, nous vous demandons de toute urgence de prendre les mesures (décret ou autre) permettant de proposer comme [option] alternative un bon d'achat ou un avoir valable un an", demandent-ils.

Une question de survie

Ils se réfèrent notamment à un dispositif mis en place en Italie par décret le 2 mars, qui autorise les voyagistes à rembourser à leurs clients les séjours ne pouvant plus être effectués "y compris via l'émission d'un bon d'achat de même valeur à utiliser d'ici un an".

"Il est indispensable que nous puissions obtenir dans l'urgence une telle mesure en vue d'éviter des dépôts de bilan immédiats et une importante destruction d'emplois. A défaut, les entreprises seront dans l'incapacité de faire face à ces demandes. Il y va de leur survie", estiment les deux syndicats.

D’autres mesures supplémentaires d’urgence ont également été formulées dans le courrier d’hier : le dégrèvement (et non seulement le report) des charges sociales patronales et de la TVA pendant la durée de la crise; l’automaticité de la garantie par la BPI des reports en fin de période des échéances de prêts des mois de mars avril, mai et juin pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille; le retrait de la mention anxiogène et très contestable en matière de protection de la santé publique, des "conseils aux voyageurs" demandant d’éviter les voyages à l’étranger, et depuis quelques jours des croisières; et enfin l’intervention auprès du CIRI et/ou de la BPI afin de faciliter et garantir les prêts de trésorerie ou de restructuration des entreprises.

Une nouvelle réunion est prévue la semaine prochaine.

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