Malte a annoncé il y a quelques jours la fermeture de ses frontières aux voyageurs non-vaccinés dès le mercredi 14 juillet. De quoi pousser le gouvernement à réagir.
C'est une décision radicale qui fait réagir au sein même du gouvernement français. Face à l'augmentation des contaminations en Europe, Malte a annoncé il y a quelques jours la fermeture de ses frontières aux voyageurs non-vaccinés dès le mercredi 14 juillet.
« Un test PCR ne suffira plus. A partir du mercredi 14 juillet, toute personne arrivant à Malte doit présenter un certificat de vaccination reconnu : un certificat maltais, un certificat britannique ou un certificat de l'Union européenne », a annoncé le ministre de la Santé maltais, Chris Fearne, lors d'une conférence de presse.
Jusqu'à présent les touristes de l'Union européenne étaient autorisés à entrer sur le territoire maltais sur présentation d'un test PCR négatif de moins de 72h au moment de l'embarquement. L'obligation de vaccination ne concernera toutefois pas les mineurs de moins de 12 ans accompagnés de leurs parents.
Une annonce contestée par le gouvernement français. « Je ne le condamne pas, mais la décision qui a été prise par Malte est contraire aux règles européennes, et je crois qu’il faut qu’on s’en tienne à notre cadre et l’appliquer pleinement. Ce cadre, c’est celui du pass sanitaire européen », a réagi le secrétaire d'État en charge des Affaires européennes, Clément Beaune, au Grand Rendez-Vous Europe 1/CNews/Les Échos. Avant d'ajouter : « Je préférerais qu’ils reviennent sur leur décision ».
De quoi pousser la destination à prendre des mesures moins pénalisantes ?