Un arrêté suit l'autre, placée en zone Rouge par celui paru le 30 novembre, l’Île Maurice est désormais sur la liste des pays "écarlates" où un nouveau variant du virus de Covid19 circule avec un danger élevé. D'où une interdiction totale de voyager quel que soit le motif.
A 12h15, les utorités touristiques de Maurice font paraître un communiqué indiquant que les protocoles d’entrée restent les mêmes pour les voyageurs français qui doivent simplement justifier d’un schéma de vaccination complet de plus de 14 jours et présenter un test PCR négatif effectué dans les 72 heures précédant le départ.
Mais dans les minutes qui ont suivi, le porte-parole du Gouvernement, Gabriel Attal, anéantit tout espoir d'allègement en annonçant la création de la Zone Ecarlate, qui inclut Maurice et les 7 pays d'Afrique Australe concernés par la suspension des vols internationaux jusqu'au 4 décembre.
Rappatriement des touristes
Bonjour, le retour de vacances ! Pour pouvoir embarquer vers la France, les voyageurs actuellement à Maurice devront effectuer un test à l’embarquement et un autre à l’arrivée, et s’isoler quel que soit le résultat.
Deux cas de figure, selon le ministre :
- Si le test est négatif, les voyageurs feront l’objet d’un arrêté préfectoral d’obligation d’isolement pendant 7 jours dans le lieu de leur choix,
- Si le test se révèle positif, ils seront isolés 10 jours dans un hôtel qui aura été choisi pour eu.
- Dans les deux cas, un contrôle strict de l’isolement sera opéré par les forces de police.
Il est vital pour le Gouvernement de limiter tant que faire se peut la propagation d’un variant particulièrement redouté.
Suspension prolongée des liaisons avec l’Afrique australe
Par ailleurs, un autre décret paru au JO le 1er décembre maintient la suspension des vols en provenance d’Afrique Australe, soit l’Afrique du Sud, Lesotho, Botswana, Zimbabwe, Mozambique, Namibie, Eswatini, jusqu’au 4 décembre.
Les ressortissants français actuellement à l’étranger et souhaitant regagner le territoire national sont invités à contacter les ambassades pour connaître les modalités de leur rapatriement.