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Les Etats-Unis mettent à mal le tourisme à Cuba


Publié le : 07.06.2019 I Dernière Mise à jour : 07.06.2019
Old Havana downtown Street - Havana, Cuba
Avant l'annonce des sanctions américaines, Cuba tablait sur environ 5 millions visiteurs en 2019… I Crédit photo Adobe Stock

Auteur

  • Didier Forray

Les autorités états-uniennes ont annoncé de nouvelles sanctions contre Cuba. Des mesures qui ont un impact immédiat sur le tourisme de l'île.

Donald Trump resserre encore l'étau sur Cuba. Les autorités américaines ont annoncé l'entrée en vigueur hier de nouvelle sanctions à l'encontre de Cuba, interdisant désormais aux citoyens états-uniens de se rendre à Cuba dans le cadre de voyages de groupe, dits "people to people", mais aussi en bateau de croisières, en yacht ou à bord d'avions privés ou d'affaires.

Objectif : "empêcher que les voyages des Américains à Cuba viennent enrichir les services militaires, de sécurité et de renseignement cubains", affirme officiellement le département d'État, qui assure que le secteur touristique cubain a des "liens économiques très forts" avec l'armée et les services de renseignement. Le gouvernement américain poursuit en accusant le régime castriste de jouer un "rôle déstabilisateur" en Amérique latine, en soutenant le régime du président vénézuélien Nicolas Maduro.

Cette interdiction touche de plein fouet les réceptifs cubains mais aussi les agences et tour-opérateurs américains spécialisés sur Cuba ainsi que les compagnies de croisières. "Sans avertissement, toutes les compagnies membres de Clia ont été contraintes de supprimer la destination de leurs itinéraires avec effet immédiat", déplore l'association internationale des compagnies de croisières. "Cela affecte près de 800 000 passagers actuellement en cours de croisière ou prochainement sur le départ", ajoute l'association.

Des vols toujours assurés entre les États-Unis et Cuba

Carnival, Royal Caribbean, Holland America ou encore Seabourn ont revu leurs programmes, remplaçant l'escale cubaine par le Mexique. MSC Croisières, qui a supprimé La Havane du parcours du MSC Armonia, va même plus loin en offrant un crédit à bord de 400 $ par cabine, en guise de dédommagement. United Airlines a de son côté envoyé un e-mail à ses clients pour leur annoncer que les groupes relevant du tourisme "people to people" ne sont plus acceptés à bord.

Le revirement apparaît en tout cas brutal pour l'industrie touristique cubaine, alors que Barack Obama avait mené depuis la fin 2014 un réchauffement des relations avec Cuba, sous embargo américain depuis 1962. De janvier à avril dernier, l'île avait même accueilli plus de 250 000 touristes américains, près du double par rapport à l'année précédente.

À noter que les vols commerciaux continueront à être opérés entre les États-Unis et Cuba, les citoyens américains pouvant encore se rendre sur l'île à condition que leur voyage s'inscrive dans l'un des 12 cas encore autorisés, notamment pour visiter de la famille, suivre des activités religieuses, participer à des projets humanitaires ou pour "supporter le peuple cubain". Des exceptions prochainement remises en cause ?

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