Alors que l’état d’urgence a été proclamé pour une période de 10 jours, le syndicat des tour-opérateurs rassure sur la situation sur place.
Le Seto n’a perdu de temps et a envoyé une note interne à ses adhérents mais aussi à des partenaires et institutionnels dès hier suite à l’annonce de la proclamation de l’état d’urgence au Sri Lanka pour une période de 10 jours. L’île connaît actuellement dans le centre une vague de violences contre la minorité musulmane.
Cette note évoque la situation sur place alors que les tour-opérateurs du syndicat comptent actuellement plus de 1 000 clients sur l'île, dont les deux-tiers en circuit : "Concernant les programmes en cours, selon les premières informations remontées du terrain, l’ensemble des opérations se déroulent normalement, y compris à Kandy", indique Jürgen Bachmann, le secrétaire général du Seto.
Le Seto ne met donc pas en avant de recommandations particulières pour les voyages à forfait. "Sur place, les tour-opérateurs, en coopération avec leurs réceptifs, continuent à suivre l’évolution de la situation locale et, le cas échéant, procèdent à des adaptations des programmes de circuits et excursions", précise Jürgen Bachmann.
Pas de recommandation spécifique de la part du MAE
A destination, les TO se tiennent à la disposition de leurs clients pour répondre à leurs questions éventuelles et en France, les TO informent leurs distributeurs et clients de la situation sur place. Pour l'heure, "les conditions générales restent en vigueur" mais "ces recommandations pourront évoluer à tout moment en fonction de l’évolution de la situation locale et dans un souci de l’intérêt de la clientèle, des agences de voyage et des tour-opérateurs".
L'office du tourisme du Sri Lanka a de son côté mis en place une page dédiée sur son site web en reprenant les dernières informations et en rassurant sur le déroulement "normal" des activités touristiques dans les autres régions de l'île.
De son côté, le Quai d'Orsay, dans une dernière minute publiée hier sur son site Conseils aux voyageurs, recommande "de se tenir à l'écart des rassemblements, de respecter les consignes des autorités locales et de se tenir informé de l'évolution de la situation".