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Croisière

Pourquoi Costa attend le Smeralda avec impatience


Publié le : 19.12.2019 I Dernière Mise à jour : 19.12.2019
Le Costa Smeralda, hier, lors de son escale inaugurale à Barcelone. I Crédit photo Costa Croisières

Auteur

  • Thierry Beaurepère

Le quinzième navire de la flotte, aux multiples innovations, embarquera ses premiers passagers français à Marseille le 22 décembre. De quoi donner un nouvel élan à la compagnie.

Cinq ans que Costa n’avait pas inauguré de paquebot pour le marché européen ! Autant dire que le Costa Smeralda (6 554 passagers), qui propose sa première croisière en Méditerranée au départ de Marseille ce dimanche 22 décembre, est attendu comme le Messie…

Certes, la fête est un peu gâchée. D’abord annoncée pour fin octobre, la livraison du navire a été deux fois reportée, contraignant la compagnie à annuler huit croisières.

« Les retards ne sont pas liés à la propulsion mais à la partie hôtelière et aux animations à bord, avec la mise en place de concept inédits qui ont pris plus de temps que prévu », explique Georges Azouze, président de Costa France.

Par ailleurs, l’escale inaugurale prévue ce jeudi dans la cité phocéenne et la présentation du navire aux agences de voyages françaises ont été annulées compte tenu des grèves. « 250 personnes étaient attendues. Nous organiserons un nouvel événement au mois de janvier », complète Georges Azouze.

Le Smeralda se démarque par sa propulsion au gaz naturel liquéfié (GNL), moins polluante. Après le Nova d’Aida (compagnie sœur de Costa dédiée au marché allemand, qui fut la première à proposer un paquebot fonctionnant au GNL début 2019), Costa fait un pas de géant pour répondre au défi écologique des prochaines années.

« C’était un vrai pari, et de gros investissements en termes de recherches lorsque nous avons pris la décision de lancer ce navire avec un nouveau mode de propulsion, il y a 5 ans », rappelle Georges Azouze. De quoi donner quelques années d’avance à Costa sur ses concurrents.

2 612 cabines, dont 70% extérieures

A bord aussi, tout change. Fini le clinquant, parfois un peu kitsch, qui faisait son ADN. La compagnie propose une décoration plus élégante et « trendy », avec la participation des plus grandes marques italiennes, tant pour le design que la restauration (Illy, Campari, Apérol…) dans les 16 restaurants et espaces de restauration. On annonce même un Nutella Café à bord ! 

« C’est un pas supplémentaire vers le retour aux origines de Costa », précise Georges Azouze, qui rappelle toutefois que cette touche italienne a refait son apparition dans les bateaux depuis déjà plusieurs années.   

Les espaces de vie du navire illustrent cette convivialité à l’italienne, avec pour fer de lance le Colosseo, un gigantesque lobby qui se veut aussi un lieu de vie et de spectacles permanent, avec écrans LED et troupes d’artistes en live.

Au-delà des piscines, parcs ludiques, spa, casino et boutiques, un soin particulier a également été apporté aux 2 612 cabines (70% extérieures), avec pour nouveauté 106 cabines prolongées par des terrasses et un jardin d’hiver.  Autre innovation : le Costa Design Museum, un espace de 400 m2 qui rend hommage au design italien.

Avec le Costa Smeralda, la compagnie va pouvoir reprendre sa course en avant, « avec une augmentation à deux chiffres de nos capacités sur le marché français en 2020. C’est un véritable appel d’air », confirme Georges Azouze, sans plus de précisions. Il demeure tout aussi discret sur le bilan de l’année 2019.

« Nous n’avions pas de capacités supplémentaires mais nous avons fait une belle année, tant en volume qu’en recettes avec une augmentation du panier moyen. Les bonnes performances des groupes ont permis d’anticiper la saison et de limiter les promotions de dernière minute. Par ailleurs, après de beaux hiver et printemps, nous avons repris des couleurs en été, une saison traditionnellement plus difficile durant laquelle nous devons faire face à la forte concurrence des TO. De plus en plus, nous attirons une clientèle de familles et tribus », note-t-il.

Autre motif de satisfaction : l’appétit des Français pour les croisières plus longues et plus « exotiques » (dans l’océan Indien, au départ de Singapour…), qui contribuent à augmenter le panier moyen. « Au final, d’après mes indications, Costa demeure le leader français sur le marché de la croisière en nombre de passagers », conclut Georges Azouze.

Lancée dans une concurrence féroce avec MSC, la compagnie compte sur le Smeralda, mais aussi sur son bateau jumeau le Toscana, qui sera mis en service en 2021, pour continuer à faire la différence.

 

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