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Aides financières prolongées, cotisations de l'APST, séjours à l'étranger... Le récap' de la conférence des EdV


Publié le : 20.01.2021 I Dernière Mise à jour : 20.01.2021
500 adhérents se sont connectés mardi après-midi pour suivre la nouvelle visio-conférence des Entreprises du Voyage.  I Crédit photo ©Adobe Stock

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  • Brice Lahaye

Le syndicat Les Entreprises du Voyage organisait mardi une nouvelle visio-conférence avec ses adhérents pour faire le point sur les sujets chauds de ce début d'année. Voici ce qu'il fallait en retenir. 

C'était un rendez-vous très attendu. 500 adhérents se sont connectés mardi après-midi pour suivre la nouvelle visio-conférence des Entreprises du Voyage, consacrée notamment aux dernières annonces faites par le gouvernement sur les séjours à l'étranger, mais aussi aux aides financières accordées au secteur ou au sujet épineux de l'APST. 

« C'est la douche froide, c'est le moins que l'on puisse dire. Le gouvernement est imprévisible. Il n'y a eu aucune mesure de concertation, de collaboration. On avait l'impression le matin même des annonces que le secrétaire d'État, Jean-Baptiste Lemoyne, ne savait pas ce qui allait être dit le soir même. On est dans une situation qui est devenue extrêmement compliquée, qui nous empêche de travailler. Donc on relève les manches et on se bat. La bataille a déjà commencé », a assuré en préambule le président des Entreprises du Voyage, Jean-Pierre Mas. 

Des aides financières prolongées 

Face à la situation toujours très compliquée, le syndicat assure ainsi se battre pour obtenir le prolongement des aides en vigueur. Ce dernier a annoncé la confirmation de plusieurs mesures pour les mois à venir : 

Chômage partiel : « Il y aura, au-delà de janvier et février, une continuation de la prise en charge à 100% du chômage partiel en mars et même jusqu'en juin, mais avec un nouveau critère : il faudra justifier d'une baisse de 80% de son chiffre d'affaires », a indiqué Valérie Boned, secrétaire générale des EdV. Pour ceux qui ne rempliraient pas ce nouveau critère, la prise en charge du chômage partiel devrait être de 85%. Le dispositif doit encore être confirmé officiellement. 

Fonds de solidarité : le fonds de solidarité devrait être renouvelé en février. Pour rappel, l'aide concerne les entreprises du tourisme qui subissent une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 %, et cela sans critère de taille. Ainsi, les entreprises pourront bénéficier, au choix, d’une aide allant jusqu’à 10 000 € ou d’une indemnisation de 15 % à 20 % de leur chiffre d’affaires mensuel (avec un maximum de 200 000 €). Le chiffre d'affaire de référence retenu pour le calcul de l'aide pourra être le chiffre d'affaires de décembre 2019 ou le chiffre d'affaires mensuel moyen constaté en 2019.   

Prise en charge des coûts fixes : pour les entreprises au chiffre d'affaires supérieur à 1 million d'euros, la prise en charge des coûts fixes (tout ce qui n'est pas variable : loyer, abonnements...) à hauteur de 70% par l'État devrait être accordée jusqu'au mois de juin. Le dispositif n'a pas encore été mis en place. 

Charges sociales patronales : Les Entreprises du Voyage demandent par ailleurs la poursuite de la prise en charge des charges sociales patronales. « On a eu la confirmation que ce serait le cas aussi pour février », a annoncé Jean-Pierre Mas.  Le syndicat appelle à supprimer le seuil des 250 salariés, nécessaire actuellement pour obtenir ces aides. 

L'APST répond aux questions

De nombreuses questions ayant été posées en amont de la conférence, la présidente de l'APST, Alix Philipon, est également intervenue pour répondre à quelques-unes d'entre elles face aux adhérents. Si les interrogations restent toujours importantes suite à son intervention, quelques informations sont néanmoins intéressantes à retenir. 

Cotisations 

Parmi elles, évidemment, la question de la cotisation. Pour celle de 2020, la présidente a bien confirmée qu'elle avait été majorée de 30% « pour faire face au sinistre de Thomas Cook »

Et pour 2021 ? « Je ne pense pas qu'il y aura de baisse de cotisation », a annoncé Alix Philipon. « La décision n'est pas définitive, les pouvoirs public ont demandé de retravailler le montant, notamment pour les grands comptes. Pour cette cotisation, il est vraisemblable que nous tiendrons compte du volume d'affaires de 2020, mais aussi des avoirs émis. Nous demanderons une attestation aux adhérents », a-t-elle également fait savoir.  

La présidente de l'APST a rappelé que la cotisation était composée d'une part fixe (700 euros en 2020) et d'une part variable tenant compte du volume d'affaires. Et insisté sur le fait que 50% des adhérents payent 2158 euros de cotisation annuelle, soit la cotisation minimum. 

Pas de nouveaux adhérents  

Confirmation également de la suspension des nouvelles adhésions. « Dans l'immédiat, nous ne prendrons pas de nouvel adhérent. C'est ce que demandent les pouvoirs publics »

Défaillances en 2020

L'APST fait par ailleurs savoir que 117 défaillances sur tout le secteur ont été recensées en 2020, dont 29 entreprises membres de l'APST. Le montant du sinistre est estimé à 4,1 millions d'euros pour le moment. À cela s'ajoute 130 entreprises qui ont cessé leur activité. 

Crise du Covid-19 

Quel impact pourrait également avoir la crise sanitaire sur les comptes de l'APST ? « Nous avons mené un certain nombre d'audits, pour estimer notamment le nombre de défaillances qui pourraient être liées à la crise sanitaire. L'estimation du sinistre se situe entre 44 millions et 134 millions d'euros »

Séjours à l'étranger : les recommandations du SETO 

Invité à s'exprimer par le syndicat, René-Marc Chikli, président du SETO, a quant à lui rappelé les instructions pour les voyages jusqu'au 29 janvier prochain. Pour les voyageurs qui souhaitent maintenir leur départ vers les destinations accessibles (hors union européenne), les tour-opérateurs doivent les informer qu’ils devront présenter un test PCR négatif à la Covid-19 réalisé avant leur retour et qu’ils devront également s’engager sur l’honneur à s’isoler pendant sept jours une fois arrivés en France, avant de refaire un deuxième test PCR à l’issue de cette période de sept jours. « Pour ceux qui ne souhaitent pas reporter, on applique les frais réels », a indiqué le président du SETO.  

Ce dernier se veut néanmoins positif pour l'année 2021. « Aujourd'hui, on a des clients qui veulent voyager. Ça remonte le moral quant à la capacité du redémarrage. Restons positifs. On va vivre encore six mois difficiles et on va se battre pour être soutenus », a-t-il assuré aux adhérents.  
 

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