
Le mouvement de grève des pilotes devait conduire à l'annulation de 1 000 vols Lufthansa aujourd'hui à Francfort, Cologne et Düsseldorf.
Actualisé à 15h02
La direction de Lufthansa a finalement obtenu gain de cause, mais un peu tard pour empêcher la suppression de centaines de vols court et moyen-courriers aujourd'hui.
La compagnie aérienne, qui avait demandé l'interdiction de la grève dès hier en référé, a obtenu que le mouvement de grève de ses pilotes soit jugé illégal à la mi-journée par un tribunal allemand, sans que soient encore précisées les conditions de la reprise des vols.
A l'appel du syndicat Cockpit, les pilotes avaient repris une grève débutée la veille par le long-courrier. Aujourd'hui mercredi, le mouvement social devait conduire sur la journée à 1 000 annulations de vols intérieurs et moyen-courriers sur les 1 520 prévus, laissant 140 000 passagers sur le carreau.
Dans la mesure où les compagnies préviennent désormais en amont le plus grand nombre de passagers possible, la grève n'a pas donné lieu aujourd'hui, semble-t-il, à des scènes de chaos aux aéroports allemands concernés, de Francfort, Cologne et Düsseldorf, rapporte l'AFP.
Le mouvement faisait suite à un premier débrayage sur les vols long-courriers de Lufthansa hier, et ne concernait pas les autres compagnies du groupe, Germanwings, Austrian Airlines et Swiss. Avant la décision du tribunal, la grève devait se poursuivre jusqu'à minuit ce soir.
Les appels se faisaient pressants à l'intention des deux parties de trouver un terrain d'entente. La fédération de l'industrie allemande BDI avait mis en garde dès mardi contre l'impact économique de ces arrêts de travail répétés.
Mercredi, le député conservateur Michael Fuchs a jugé "extrêmement dangereuse" la série de grèves pour la compétitivité de Lufthansa et appelé à ce que soit imposé aux deux parties un arbitrage externe.
Avec AFP