Destination les Iles Féroé ! Depuis le 1er juillet, il est désormais possible de rejoindre Vágar, l’une des dix-huit îles de l’archipel en vol direct au départ de Paris-CDG. Une nouvelle ligne opérée par Atlantic Airways en code share avec Air France qui propose de sérieux atouts pour séduire la clientèle française. Démonstration.
Avec une flotte et un service adaptés
2h40 suffisent désormais pour rejoindre les Iles Féroé (archipel autonome appartenant au Danemark) au départ de la capitale française. Trois vols directs et hebdomadaires sont programmés par Atlantic Airways les lundis, mercredis et vendredis durant l’été (jusqu’au 31 septembre 2019). Puis deux vols par semaine les lundis et vendredis durant la saison hiver 2019-20. Une ouverture qui réjouit Jóhanna á Bergi, la charismatique CEO d’Atlantic Airways : « Cette ligne s’inscrit naturellement dans notre stratégie de développement. On souhaite densifier notre représentation en Europe. Et relier les Îles Féroé au monde entier. Avec Air France-KLM comme partenaire, on offre ainsi à nos clients la possibilité de profiter d’un hub de correspondances important. Amsterdam étant saturé, on a fait le choix du hub de Paris-CDG. »
Pour opérer cette nouvelle liaison, la compagnie pourra s’appuyer sur une flotte aujourd’hui composée de trois avions, deux Airbus A319 de 144 sièges et un A320. L'arrivée d’un appareil supplémentaire (A320 Neo) d’ici fin juillet sera stratégique pour Atlantic Airways. « A terme, l’ensemble de la flotte (quatre avions) sera renouvelée avec ce modèle », précise Jóhanna á Bergi.
Avec une accessibilité favorisée
Avec un tarif attractif de 221€ TTC aller-retour, Atlantic Airways adopte un positionnement fidèle à ses principes. « On souhaite être accessible au plus grand nombre. C’est pour cette raison que nous exploitons l’avion en configuration mono-cabine. Aux Féroé, tout le monde connaît tout le monde. On ne veut pas créer de différence entre les passagers. Tout le monde paie le même prix. » Et de surenchérir : « On évoluera peut-être mais aujourd’hui, notre choix est assumé. C’est notre culture. »
Même philosophie à bord. 144 sièges seulement pour un A319, catering payant, divertissement pour tous via une application mobile efficace et ergonomique… Et peut-être à venir du wifi. « Nous réfléchissons à mettre en place du wifi en vol pour les passagers. C’est aujourd’hui très cher. Mais avec l’arrivée de l’A320 Neo, nous allons tester une solution moins onéreuse. Si cela fonctionne bien, nous la déclinerons », précise avec simplicité la CEO de la compagnie féroïenne. Un exemple révélateur du mode de fonctionnement empirique de la compagnie.
Avec une destination à l’identité affirmée
L’archipel peut compter sur ses nombreuses qualités naturelles pour séduire les candidats au voyage. Les passionnés d’outdoor trouveront ici leur paradis. Des séjours thématiques autour du trek, de la pêche et de la navigation devraient les convaincre facilement d’oser le déplacement. Et aideront les agences de voyages et tour-opérateurs à miser sur cette destination encore préservée du Nord de l’Europe. Un développement qui sera également porté par des investissements hôteliers non négligeables. Car dès 2020, la capacité hôtelière sera quasi doublée passant de 320 à 580 chambres. Pour autant, sur place, tous ont conscience de l’importance de maîtriser son tourisme. « On est convaincu de la nécessité de s’ouvrir au monde. Et nous avons conscience que la connexion avec certaines destinations va changer les Îles Féroé. Mais cela ne nous empêchera pas de conserver notre identité », conclut Jóhanna á Bergi.