
Selon France Inter, seuls 10 000 contrôles ont été effectués par la répression des fraudes cet été dans le secteur du tourisme, contre 20 000 l'an dernier. Une position assumée par le gouvernement.
En pleine crise sanitaire, la tolérance aura été plus grande. C'est en tout cas ce que laisse penser une information dévoilée par France Inter, selon laquelle la répression des fraudes n'aurait effectué que 10 000 contrôles pendant la saison estivale, alors qu'elle en avait enregistré le double l'an passé.
« Selon une note de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) que France Inter s'est procurée, les objectifs de contrôles pour la saison estivale 2020 sont "divisés par deux" par rapport à l'an dernier. 10.000 contrôles sont programmés, contre 20 000 pour l'été 2019 », rapporte la radio.
Un simple rappel à la loi
Un chiffre plus faible qu'à l'accoutumée qui s'explique par la volonté du ministère de l'Économie de mettre « un peu moins de pression » sur le secteur. « Les professionnels du tourisme ont été éprouvés par le confinement, on souhaitait leur mettre un peu moins de pression », a ainsi expliqué un conseiller ministériel, cité par France Inter.
Une pédagogie plutôt que des sanctions, donc. En cas d'anomalie détectée, près de 80 % des contrôles se sont ainsi soldés par un simple rappel à la loi. Des contrôles, par ailleurs, davantage ciblés en fonction des plaintes de consommateurs.
Le secteur du tourisme reste en effet l'un des plus touchés par les réclamations. 2 728 plaintes avaient ainsi été enregistrées par la DGCCRF en 2018. Elles concernaient notamment des problèmes avec des résidences de tourisme, mais aussi des pratiques commerciales trompeuses ou insuffisantes dans l'information précontractuelle de la part des professionnels.