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Economie

Un an à l’Elysée : qu’a fait Emmanuel Macron pour le tourisme ?


Publié le : 04.05.2018 I Dernière Mise à jour : 04.05.2018
Paris - Palais de l'Élysée
Emmanuel Macron s'est installé à l'Elysée il y a un an. I Crédit photo Adobe Stock

Auteur

  • Céline Perronnet

Emmanuel Macron a été élu président de la République le 7 mai 2017. Quels engagements sur le tourisme a-t-il tenu ? Le bilan un an après son élection sur ce qu’il a fait (ou pas) pour le secteur.

Emmanuel Macron ne s’est jamais réellement exprimé publiquement sur sa vision du secteur touristique ni sur les enjeux auxquels il est confronté. Néanmoins, lors des Primaires du Tourisme organisées en mars 2017, Arnaud Leroy, ex porte-parole du candidat Emmanuel Macron et désormais président de l'Ademe, l’avait représenté pour évoquer les cinq engagements qu’Emmanuel Macron prendrait s’il était élu.

Tout d'abord, Arnaud Leroy avait indiqué que le tourisme n’aurait pas forcément de ministère dédié ; ce qui est le cas puisque le secteur est rattaché au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères mais qu’une personne lui serait dédié. Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, a bien le tourisme dans son portefeuille mais il en a aussi d’autres comme le commerce extérieur.

Arnaud Leroy avait également indiqué que le budget d’Atout France, de l’ordre de 35 millions d’euros, était "sous-noté" et avait évoqué la création d’une taxe sur "les lieux qui attirent les touristes internationaux" comme les grands parcs de loisirs, les grands musées et les remontées mécaniques pour gonfler le budget.

Finalement pas de taxe supplémentaire mais le budget d’Atout France a bel et bien augmenté en se voyant affecter 3% des recettes de délivrance des visas, soit 6 millions d’euros. La même somme émanant de fonds privés doit également être dégagée au profit de la promotion dès cette année. Objectif en ligne de mire : attirer 100 millions de touristes internationaux en 2020 et atteindre 1 euro de promotion par touriste accueilli d’ici deux ans.

Déploiement d'une police de sécurité du quotidien dans 60 quartiers

Autre dossier important : la sécurité. Le programme d’Emmanuel Macron prévoyait l’embauche de 10 000 policiers et gendarmes. Le président a confirmé ce recrutement en octobre dernier, qui s’étalera du l’ensemble du quinquennat.

En parallèle, la création d’une "police de sécurité du quotidien" (PSQ) va également voir le jour et sera opérationnelle en septembre prochain dans 15 quartiers dits "sensibles" puis dans 15 autres dès janvier 2019 parmi lesquels Marseille Saint Charles, Paris La Chapelle ou encore le 8e arrondissement de Lyon à travers le déploiement de 600 effectifs dédiés. 30 autres quartiers "de reconquête républicaine" seront définis d’ici 2020.

Autre action mise en place depuis un an : l’extension de la délivrance de visas en 48 heures à dix nouveaux pays : la Russie, la Thaïlande, les Philippines, le Cambodge, le Laos, la Birmanie, l'Indonésie et l'Inde, où le dispositif doit permettre de répondre à la demande croissante de touristes.

A plus long terme, la délivrance en 48 heures pourrait être étendue à l'Arabie saoudite et au Vietnam. Depuis 2014, le dispositif de délivrance de visas en 48 heures est en place pour la Chine (délivrance même en 24 heures depuis le 1er janvier 2016), à Singapour, en Afrique du Sud, au Qatar, au Koweït, à Bahreïn, à Oman et en Turquie.

Les professionnels conservent leur responsabilité de plein droit

Parmi les autres mesures, et faisant suite à la pagaille enregistrée dans les aéroports en juillet dernier, le gouvernement s'est également engagé "sur un temps d'attente maximum à la police aux frontières dans les aéroports de 30 minutes pour les ressortissants européens et de 45 minutes pour les non Européens", à compter du 1er janvier 2018. Difficile de vérifier si c’est bien le cas …

Enfin, et ce n’était pas prévu au programme, mais les professionnels du tourisme, qui plaidaient pour un allègement de leur responsabilité à l’occasion de la transposition de la directive européenne sur les voyages à forfait le 1er juillet prochain, ont vu leur demande retoquée.

Ils vont bien garder leur responsabilité de plein droit vis-à-vis de leurs clients alors qu’ils réclamaient un alignement sur le niveau de responsabilité de leurs confrères européens. La directive prévoit en effet une responsabilité de l’organisateur ou du vendeur pour défaut d’exécution des prestations tandis que la France impose actuellement la responsabilité de l'organisateur et du vendeur. L’exception française continue …

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