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Concilier tourisme et préservation des cétacés : l’exemple des îles Canaries


Publié le : 08.02.2024 I Dernière Mise à jour : 08.02.2024
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Comment les îles Canaries travaillent à développer un tourisme respectueux de l’environnement et des cétacés ?

Comme concilier les attentes des visiteurs tout en protégeant le bien-être de la faune marine ? Tour d’horizon des bonnes pratiques dans l’archipel des Canaries.

 

Peu d'endroits au monde, et encore moins en Europe, peuvent se vanter d'une richesse naturelle comme les îles Canaries. Au moins vingt-huit espèces différentes de baleines et de dauphins nagent dans les magnifiques eaux turquoise qui entourent l'archipel. Certains de ces mammifères résident dans la région, d'autres y font une halte migratoire.

 

Les habitudes de ces animaux méritent d'être mieux connues et les Îles Canaries sont l’endroit idéal pour en apprendre davantage sur ces mammifères marins. En effet, l’archipel des Canaries est l'un des rares endroits où l'on peut observer régulièrement des espèces telles que le globicéphale noir, le dauphin tacheté de l'Atlantique ou le rorqual de Bryde.

 

Il n'y a que quelques autres endroits au monde où il est possible d'observer jusqu'à neuf espèces différentes en une seule journée. Les caractéristiques géographiques et océanographiques uniques des îles Canaries constituent un habitat adapté pour un grand nombre de cétacés.

 

Il y a peu de choses dans la vie qui soient aussi poignantes que de voir le souffle d'un cétacé lorsqu'il remonte à la surface. Il n’est pas surprenant que l'observation des baleines, des dauphins, des cachalots et des autres cétacés soit devenue une attraction touristique majeure qu’il faut gérer de manière responsable.

 

Une espèce protégée

Les cétacés sont protégés par des lois régionales, nationales et européennes, ainsi que par des conventions spécifiques ratifiées par l'État espagnol (telles que celles signées à Bonn et à Berne). Plusieurs espaces des îles Canaries sont spécifiquement protégées dans le cadre d'une Zone Spéciale de Conservation (ZEC) telle que spécifiée par le réseau Natura 2000. La Société pour l’Étude des Cétacés dans l’Archipel des Canaries (SECAC) souligne l'importance des îles Canaries dans la protection des cétacés : "Plusieurs espèces présentes aux Canaries sont peu connues dans le reste du monde. L'archipel est un laboratoire idéal pour la recherche et la conservation de ces mammifères marins".

 

Les dangers du trafic maritime

Elsa Jiménez, directrice de la Fondation Cram, une organisation privée à but non lucratif qui se consacre à la protection de l'environnement marin, explique : "La saturation de bateaux dans les zones où vivent les cétacés peut affecter leur vie. Par exemple, le bruit des moteurs et des bateaux peut nuire à la communication en faussant les messages entre les animaux. Les collisions avec les bateaux sont également un facteur de risque pour les animaux. Il a également été démontré que la saturation des bateaux est une source de stress pour les animaux. "

Le label « bateau bleu »

Le tourisme responsable est indispensable et c’est pourquoi le système de « bateau bleu » pour les excursions d’observation des cétacés a été étendu. Le drapeau jaune avec le logo du bateau bleu à l'intérieur certifie que le bateau en question respecte les lois qui garantissent aux cétacés de ne pas être dérangés. Cela signifie, par exemple, qu'il est interdit aux touristes de nourrir les animaux ou de se baigner avec eux. Les bateaux doivent également maintenir une distance de sécurité de 60 mètres et s'approcher lentement des animaux. Ils doivent éviter les changements de direction brusques et répétés. Le régime du moteur et les changements de vitesse doivent être réduits au minimum. L'interaction avec les animaux ne doit pas durer plus d'une demi-heure. Les touristes sont priés de rester silencieux lorsqu'ils sont à proximité des cétacés. En cas d'accumulation de bateaux, ceux-ci doivent se disperser.

 

Le bien-être des cétacés

"Il s'agit plus d'être prudent que d'interdire", déclare Elsa Jiménez. "Il est important de se rappeler qu'il s'agit d'une activité touristique qui a un potentiel d'éducation et de sensibilisation. " Elsa Jiménez estime que les scientifiques sont essentiels car ils jouent un rôle clé et c’est grâce à leurs connaissances que le bien-être des cétacés sera protégé. "Les populations de cétacés sont plus ou moins stables. Nous avons une bonne connaissance des zones traversées par les animaux, de leurs routines et de leurs comportements", ajoute M. Jiménez.

Respecter leur environnement

« En résumé, il s'agit de respecter l'environnement dans lequel vivent les cétacés. Cela peut se faire en suivant des lignes directrices telles que celles établies par le label « bateau bleu » mais il est également important que les visiteurs réfléchissent à leur propre comportement. Il est essentiel de ne pas jeter de déchets dans les eaux magnifiques des îles Canaries. Et c’est donc grâce à une bonne réglementation et des visiteurs responsables, que l'observation des cétacés dans les eaux des îles Canaries pourra être appréciée pour encore de nombreuses années », explique M. Jiménez.

 

 

Comme concilier les attentes des visiteurs tout en protégeant le bien-être de la faune marine ? Tour d’horizon des bonnes pratiques dans l’archipel des Canaries.

 

Peu d'endroits au monde, et encore moins en Europe, peuvent se vanter d'une richesse naturelle comme les îles Canaries. Au moins vingt-huit espèces différentes de baleines et de dauphins nagent dans les magnifiques eaux turquoise qui entourent l'archipel. Certains de ces mammifères résident dans la région, d'autres y font une halte migratoire.

 

Les habitudes de ces animaux méritent d'être mieux connues et les Îles Canaries sont l’endroit idéal pour en apprendre davantage sur ces mammifères marins. En effet, l’archipel des Canaries est l'un des rares endroits où l'on peut observer régulièrement des espèces telles que le globicéphale noir, le dauphin tacheté de l'Atlantique ou le rorqual de Bryde.

 

Il n'y a que quelques autres endroits au monde où il est possible d'observer jusqu'à neuf espèces différentes en une seule journée. Les caractéristiques géographiques et océanographiques uniques des îles Canaries constituent un habitat adapté pour un grand nombre de cétacés.

 

Il y a peu de choses dans la vie qui soient aussi poignantes que de voir le souffle d'un cétacé lorsqu'il remonte à la surface. Il n’est pas surprenant que l'observation des baleines, des dauphins, des cachalots et des autres cétacés soit devenue une attraction touristique majeure qu’il faut gérer de manière responsable.

 

Une espèce protégée

Les cétacés sont protégés par des lois régionales, nationales et européennes, ainsi que par des conventions spécifiques ratifiées par l'État espagnol (telles que celles signées à Bonn et à Berne). Plusieurs espaces des îles Canaries sont spécifiquement protégées dans le cadre d'une Zone Spéciale de Conservation (ZEC) telle que spécifiée par le réseau Natura 2000. La Société pour l’Étude des Cétacés dans l’Archipel des Canaries (SECAC) souligne l'importance des îles Canaries dans la protection des cétacés : "Plusieurs espèces présentes aux Canaries sont peu connues dans le reste du monde. L'archipel est un laboratoire idéal pour la recherche et la conservation de ces mammifères marins".

 

Les dangers du trafic maritime

Elsa Jiménez, directrice de la Fondation Cram, une organisation privée à but non lucratif qui se consacre à la protection de l'environnement marin, explique : "La saturation de bateaux dans les zones où vivent les cétacés peut affecter leur vie. Par exemple, le bruit des moteurs et des bateaux peut nuire à la communication en faussant les messages entre les animaux. Les collisions avec les bateaux sont également un facteur de risque pour les animaux. Il a également été démontré que la saturation des bateaux est une source de stress pour les animaux. "

 

Le label « bateau bleu »

Le tourisme responsable est indispensable et c’est pourquoi le système de « bateau bleu » pour les excursions d’observation des cétacés a été étendu. Le drapeau jaune avec le logo du bateau bleu à l'intérieur certifie que le bateau en question respecte les lois qui garantissent aux cétacés de ne pas être dérangés. Cela signifie, par exemple, qu'il est interdit aux touristes de nourrir les animaux ou de se baigner avec eux. Les bateaux doivent également maintenir une distance de sécurité de 60 mètres et s'approcher lentement des animaux. Ils doivent éviter les changements de direction brusques et répétés. Le régime du moteur et les changements de vitesse doivent être réduits au minimum. L'interaction avec les animaux ne doit pas durer plus d'une demi-heure. Les touristes sont priés de rester silencieux lorsqu'ils sont à proximité des cétacés. En cas d'accumulation de bateaux, ceux-ci doivent se disperser.

 

Le bien-être des cétacés

"Il s'agit plus d'être prudent que d'interdire", déclare Elsa Jiménez. "Il est important de se rappeler qu'il s'agit d'une activité touristique qui a un potentiel d'éducation et de sensibilisation. " Elsa Jiménez estime que les scientifiques sont essentiels car ils jouent un rôle clé et c’est grâce à leurs connaissances que le bien-être des cétacés sera protégé. "Les populations de cétacés sont plus ou moins stables. Nous avons une bonne connaissance des zones traversées par les animaux, de leurs routines et de leurs comportements", ajoute M. Jiménez.

 

Respecter leur environnement

« En résumé, il s'agit de respecter l'environnement dans lequel vivent les cétacés. Cela peut se faire en suivant des lignes directrices telles que celles établies par le label « bateau bleu » mais il est également important que les visiteurs réfléchissent à leur propre comportement. Il est essentiel de ne pas jeter de déchets dans les eaux magnifiques des îles Canaries. Et c’est donc grâce à une bonne réglementation et des visiteurs responsables, que l'observation des cétacés dans les eaux des îles Canaries pourra être appréciée pour encore de nombreuses années », explique M. Jiménez.

 

 

 

 

 

 

Comme concilier les attentes des visiteurs tout en protégeant le bien-être de la faune marine ? Tour d’horizon des bonnes pratiques dans l’archipel des Canaries.

 

Peu d'endroits au monde, et encore moins en Europe, peuvent se vanter d'une richesse naturelle comme les îles Canaries. Au moins vingt-huit espèces différentes de baleines et de dauphins nagent dans les magnifiques eaux turquoise qui entourent l'archipel. Certains de ces mammifères résident dans la région, d'autres y font une halte migratoire.

 

Les habitudes de ces animaux méritent d'être mieux connues et les Îles Canaries sont l’endroit idéal pour en apprendre davantage sur ces mammifères marins. En effet, l’archipel des Canaries est l'un des rares endroits où l'on peut observer régulièrement des espèces telles que le globicéphale noir, le dauphin tacheté de l'Atlantique ou le rorqual de Bryde.

 

Il n'y a que quelques autres endroits au monde où il est possible d'observer jusqu'à neuf espèces différentes en une seule journée. Les caractéristiques géographiques et océanographiques uniques des îles Canaries constituent un habitat adapté pour un grand nombre de cétacés.

 

Il y a peu de choses dans la vie qui soient aussi poignantes que de voir le souffle d'un cétacé lorsqu'il remonte à la surface. Il n’est pas surprenant que l'observation des baleines, des dauphins, des cachalots et des autres cétacés soit devenue une attraction touristique majeure qu’il faut gérer de manière responsable.

 

Une espèce protégée

Les cétacés sont protégés par des lois régionales, nationales et européennes, ainsi que par des conventions spécifiques ratifiées par l'État espagnol (telles que celles signées à Bonn et à Berne). Plusieurs espaces des îles Canaries sont spécifiquement protégées dans le cadre d'une Zone Spéciale de Conservation (ZEC) telle que spécifiée par le réseau Natura 2000. La Société pour l’Étude des Cétacés dans l’Archipel des Canaries (SECAC) souligne l'importance des îles Canaries dans la protection des cétacés : "Plusieurs espèces présentes aux Canaries sont peu connues dans le reste du monde. L'archipel est un laboratoire idéal pour la recherche et la conservation de ces mammifères marins".

 

Les dangers du trafic maritime

Elsa Jiménez, directrice de la Fondation Cram, une organisation privée à but non lucratif qui se consacre à la protection de l'environnement marin, explique : "La saturation de bateaux dans les zones où vivent les cétacés peut affecter leur vie. Par exemple, le bruit des moteurs et des bateaux peut nuire à la communication en faussant les messages entre les animaux. Les collisions avec les bateaux sont également un facteur de risque pour les animaux. Il a également été démontré que la saturation des bateaux est une source de stress pour les animaux. "

 

Le label « bateau bleu »

Le tourisme responsable est indispensable et c’est pourquoi le système de « bateau bleu » pour les excursions d’observation des cétacés a été étendu. Le drapeau jaune avec le logo du bateau bleu à l'intérieur certifie que le bateau en question respecte les lois qui garantissent aux cétacés de ne pas être dérangés. Cela signifie, par exemple, qu'il est interdit aux touristes de nourrir les animaux ou de se baigner avec eux. Les bateaux doivent également maintenir une distance de sécurité de 60 mètres et s'approcher lentement des animaux. Ils doivent éviter les changements de direction brusques et répétés. Le régime du moteur et les changements de vitesse doivent être réduits au minimum. L'interaction avec les animaux ne doit pas durer plus d'une demi-heure. Les touristes sont priés de rester silencieux lorsqu'ils sont à proximité des cétacés. En cas d'accumulation de bateaux, ceux-ci doivent se disperser.

 

Le bien-être des cétacés

"Il s'agit plus d'être prudent que d'interdire", déclare Elsa Jiménez. "Il est important de se rappeler qu'il s'agit d'une activité touristique qui a un potentiel d'éducation et de sensibilisation. " Elsa Jiménez estime que les scientifiques sont essentiels car ils jouent un rôle clé et c’est grâce à leurs connaissances que le bien-être des cétacés sera protégé. "Les populations de cétacés sont plus ou moins stables. Nous avons une bonne connaissance des zones traversées par les animaux, de leurs routines et de leurs comportements", ajoute M. Jiménez.

 

Respecter leur environnement

« En résumé, il s'agit de respecter l'environnement dans lequel vivent les cétacés. Cela peut se faire en suivant des lignes directrices telles que celles établies par le label « bateau bleu » mais il est également important que les visiteurs réfléchissent à leur propre comportement. Il est essentiel de ne pas jeter de déchets dans les eaux magnifiques des îles Canaries. Et c’est donc grâce à une bonne réglementation et des visiteurs responsables, que l'observation des cétacés dans les eaux des îles Canaries pourra être appréciée pour encore de nombreuses années », explique M. Jiménez.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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