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Top départ de la Fête des Lumières, sur fond de "gilets jaunes"

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Evénements | publié le : 07.12.2018 | Dernière Mise à jour : 07.12.2018

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La Fête des Lumières a débuté hier à Lyon pour quatre nuits de féérie multicolore et d'illuminations, avec une ombre au tableau : le risque de débordements, notamment lors de la  manifestation samedi des "gilets jaunes".

En dépit du climat social tendu, près de 2 millions de personnes sont attendues jusqu'à dimanche. Au programme, les créations de 80 artistes venus de 12 pays.
Bravant la pluie, des milliers de visiteurs, auxquels s'était joint place Bellecour le maire de Lyon Gérard Collomb, déambulaient déjà jeudi soir dans la "Presqu'île", entre Rhône et Saône, le Vieux-Lyon les pentes de la Croix-Rousse, le parc de la Tête d'Or et, pour la première fois, les jardins du musée des Beaux-Arts.
Côté sécurité, forces de l'ordre, services de secours et d'urgence, ainsi que les militaires de l'opération Sentinelle étaient sur le pont. A quelques heures du coup d'envoi, le maire de Saint-Etienne a suggéré à  son homologue lyonnais "d'annuler" la Fête pour une meilleure répartition de ces effectifs dans la région. Il n'a pas été entendu... 
Manifestation de "gilets jaunes" et Marche pour le climat samedi, lycéens vendredi : en dépit de "circonstances particulières", le dispositif de sécurité est globalement identique à celui des années précédentes, selon les autorités. Comme c'est le cas depuis deux ans, le périmètre de la Fête est fermé aux véhicules et comprend 38 points d'entrée avec contrôles et palpations. Le préfet a également activé le plan Orsec afin de coordonner les secours. L'armée de l'air déploie quant à elle un drone pour surveiller la zone jusqu'à dimanche.

Aurore boréale

Parmi les scénographies les plus spectaculaires, celle de Damien Fontaine projette sur les bâtiments des quais de Saône - du Palais de justice à la cathédrale Saint-Jean - un kaléidoscope d'images historiques de Lyon et de captations de Lyonnais d'aujourd'hui, qui se reflète dans la rivière. Par un jeu de lumières, le haut de la colline de Fourvière, avec sa basilique, réplique à cette effervescence et s'anime.
La façade de la cathédrale se pare, elle, de tableaux  impressionnistes conçus avec pigments, encres et fleurs précipités dans l'eau. Un projet piloté par le Portugais Nuno Maya. Place Bellecour, des personnages géants, les "Anooki", transforment en 
simples jouets un camion de pompiers ou la statue de Louis XIV tandis que place des Jacobins, la fontaine se mue en aurore boréale.

Le budget artistique de l'événement, d'un montant de 2,6 millions d'euros, est financé par un partenariat public-privé.

Avec AFP

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