L’association regroupe 19 villes sanctuaires en France. Il y a une grande diversité de notoriétés et de tailles. Parmi les plus importantes il y a bien sûr Lourdes et Lisieux. D’autres sont plus petites, plus modestes. Tout cela forme une offre variée qui nous permet de jouer la complémentarité entre les sites et de diversifier l’offre dans les régions.
La grande particularité de notre association est que chaque adhérent est composé d’un binôme formé d’un office de tourisme et d’un sanctuaire. L’esprit est de faire travailler ensemble des mondes qui ne se connaissaient pas et de promouvoir ensemble un même site. Les sanctuaires ont vocation à accueillir des croyants mais pas seulement, toute une partie du public n’est pas croyante et s’intéresse au patrimoine, à l’histoire… Le sanctuaire recouvre tout cela et le rôle de l’office de tourisme est d’ouvrir à d’autres publics. Nous sommes tous bénévoles et nous nous regroupons trois à quatre fois dans l’année en plus des réunions intermédiaires de travail et du colloque annuel en octobre, qui sera cette année à La Salette (Isère). L’idée première est de se connaître, de travailler le réseau pour partager une offre ensemble et faire connaître cette offre en France, essentiellement par notre site. Il y a aussi une logique de promotion à l’international, en collaboration avec Atout France et en direct, par exemple, cette année, une dizaine de nos sanctuaires était présente au salon international du tourisme religieux à Fatima pour y rencontrer des tour-operators.
Oui, les publics changent et il faut que l’on s’adapte. Nous avons lancé un travail d’observation pour faire une enquête de clientèle qui sera distribuée courant 2020 et en 2021, afin de savoir qui vient exactement. Cela va nous guider sur les outils à développer. Les attentes étant plus larges, il faut que l’on ait un support de visites plus large. Pour découvrir l’offre sous un aspect culturel et patrimonial, nous avons en projet un guide culturel sur les sanctuaires. Nous pensons que ce tourisme est en plein développement, que la marge de progression est importante, notamment à l’étranger.
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