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Édito | publié le : 01.09.2011 | Dernière Mise à jour : 01.09.2011

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Crédit photo Pierre Cossard

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  • Pierre Cossard

À l’heure où sont écrites ces lignes, la première vague de mesures visant à instaurer une vertueuse austérité économique dans l’Hexagone a déjà pris sont élan depuis les fonds abyssaux de la pensée gouvernementale.

Après un été marqué par la grisaille, voilà que la rentrée se profile aux couleurs de la chape de plomb. Si, parmi les augmentations d’impôts annoncées, il est difficile de plaindre les fumeurs amateurs de whisky coca, dont les vices vont désormais être mis au service du remboursement de la dette, on s’étonnera de voir figurer parmi les généreux donateurs, les parcs d’attraction, dont la TVA sur les billets d’entrée passe royalement de 5,5 % à 19,6 %. Le message est clair pourtant: "Français, Françaises, fini la gaudriole, au boulot. Et n’espérez pas gagner plus, il faut avant tout rassurer les marchés et rembourser nos créanciers!" Dommage, voilà bien un secteur dont les chiffres de croissance ne cessaient de grimper depuis quelques années, et qui avait le mérite de faire oublier au plus grand nombre l’angoisse – et les contrecoups – de la crise économique larvée et quasi permanente qui frappe surtout les plus modestes… La leçon à tirer pour l’univers du tourisme, s’il veut passer – honnêtement – entre les mailles du filet fiscal, consistera donc à ne pas afficher de façon trop ostentatoire une réussite susceptible d’attirer l’attention des petits génies de Bercy.

Et, de ce point de vue, la situation générale paraît rassurante.

Si on attend encore les chiffres de fréquentation touristique de la période estivale, et les premières données concernant la saison printanière du tourisme de groupe, rien de bien flamboyant ne semble briller à l’horizon. Le manque d’argent, le Maghreb en révolte, la crise toujours, etc. Autant d’éléments qui ont perturbé les comptes du secteur, et qui lui permettront de passer entre les gouttes de la taxation. Étonnant comme l’on peut parfois se réjouir d’un rien. Cela dit, selon tous les observateurs, 2011 restera tout de même comme la grande année de l’hôtellerie de plein air. Et pourquoi pas une taxe au piquet de tente pour l’été prochain? En attendant de prendre le pouls réel du secteur au salon Iftim Top Resa, allons donc fumer un cigare en buvant un Cuba libre, tant que nous avons encore les moyens de contribuer au remboursement de la dette. Tchin-tchin!

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