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Demain sera un autre jour

Éditorial | publié le : 01.12.2016 | Dernière Mise à jour : 01.12.2016

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Demain sera un autre jour

Crédit photo Catherine Mautalent

Auteur

  • Catherine Mautalent

Décembre. Dernier numéro de l’année de votre magazine Tourisme de groupe… Dans quelques semaines, 2016 laissera la place à 2017. Quel bilan dresser?

Qu’il n’y aura pas eu d’effet Brexit, sans doute plus palpable l’an prochain, contrairement à l’attentat de Nice et son corollaire dramaturgique, venu marquer un nouveau cycle de terreur dont l’Hexagone se serait bien passé. Alors Jean-Marc Ayrault met dix millions d’euros sur le tapis au bénéfice du secteur public, à grand coup de campagnes institutionnelles.

Et Manuel Valls renchérit avec une quarantaine de millions supplémentaires pour assurer la mise sécuritaire.

Cette nouvelle stratégie fera-t-elle pour autant revenir les touristes chinois? Un quart de perdu cette année par rapport à 2015. Et combien de cars en moins? Encore heureux que Kim Kardashian ne soit pas très populaire en Chine! Sauf que l’état d’urgence prolongé jusqu’en janvier 2017, voire au-delà, a de quoi alimenter bien des fantasmes sur la réalité quotidienne en France.

Mais, bonne nouvelle pour la profession, la libéralisation du transport par autocar – tant attendue – a remis sur le devant de la scène ce mode de transport. Faisant de 2016 une année record en termes de passagers. Pourtant, le marché reste encore à ce jour peu rentable pour le trio Flixbus, Ouibus et Isilines désormais en place, tandis que le nombre de créations d’emploi est loin des prévisions. Bien loin. Un calcul de coin de table plus politique que scientifique. Il y aura eu un avant et un après Macron, qui lui désormais… a choisi la marche pour nous transporter. Présidentielle oblige.

Mais ni l’ex-ministre de l’Economie, et le désormais candidat déclaré, ni d’autres ont émis l’idée de la création d’un ministère du Tourisme. Certes, Les Républicains ont relancé cette année le débat. Comme au temps de la précédente campagne… Ainsi va la ritournelle des promesses électorales.

La majorité, elle, s’est attachée à réorganiser la carte de France avec pour conséquence de bousculer l’organisation touristique. Offrant aux métropoles une plus grande autonomie de décision face à l’émergence des grandes régions. Octroyant aussi davantage de pouvoir aux intercommunalités au détriment des départements (prémices d’une mort annoncée?).

Fin des territoires, place à la notion de destinations. Exit la spécificité, vive la globalité.

Pendant ce temps, le secteur de la distribution est à la peine. Et les chiffres ne donnent pas matière à réjouissances. Preuve du bouleversement provoqué par les incertitudes géopolitiques sur la carte des voyages. Preuve aussi qu’une profession se doit de réagir face à internet. Alors les agences de voyages jouent l’innovation, se réinventent en pariant sur la mixité du web et du relationnel. Car qui mieux que le client sait de quoi il a besoin et envie? Apporter de la valeur ajoutée est bien le maître mot.

Un principe sur lequel s’est aussi appuyé Tourisme de groupe, à travers un contenu soucieux de servir une profession dans son quotidien, et ce tout au long de ces années passées. 2016 était encore de celles-là…

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