A la recherche d’une destination combinant culture, mer et soleil, les tour-opérateurs sont nombreux à avoir pointé l’île de Malte comme destination idéale. Facile d’accès, bien desservie par l’aérien, elle a attiré 128 000 touristes français en 2015, à rappprocher d’une population de 380 000 habitants. Cet hiver, Air Malta prévoit de transporter 500 000 Européens vers l’archipel, notamment depuis Paris (Roissy-CDG et Orly), sachant qu’elle a passé des accords de partage de codes avec Air France aussi. Des vols fréquents sont également assurés vers Catane et Palerme, permettant de proposer par exemple des combinés Malte-Sicile. Mais la destination peut largement se suffire en elle-même. Guillaume Le Menn, qui vient tout juste d’être nommé directeur marketing de l’office de tourisme de Malte à Paris, rappelle que la destination peut être fréquentée à tout moment dans l’année, compte tenu de son climat méditerranéen, mais aussi du grand nombre d’événements qu’elle organise au fil des saisons, autour de la musique, de la voile ou encore des traditions religieuses ou locales. L’île, qui assurera au premier semestre 2017 la présidence de l’Union européenne, s’affirmera de plus en plus comme une destination culturelle, et pas seulement pour les séjours linguistiques ou la chevalerie. La Valette sera en 2018 l’une des deux capitales européennes de la culture, avec Leeuwarden, dans le nord des Pays-Bas. Ville fortifiée classée au Patrimoine mondial de l’Humanité, la capitale maltaise continue d’innover. Un nouveau musée national d’Art de Malte (Muza) doit ouvrir à la fin de l’année 2017. Dans l’île voisine de Gozzo, la citadelle de Victoria a été entièrement rénovée et a pu retrouver son public en juin dernier. Côté hébergement, de nouvelles ouvertures d’hôtels ou de restaurants sont également programmées ou viennent de se faire.