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La mer restera fermée…

Éditorial | publié le : 01.07.2016 | Dernière Mise à jour : 01.07.2016

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La mer restera fermée…

Crédit photo Pierre Cossard

Auteur

  • Pierre Cossard

Personne ne se souvient des dix plaies d’Egypte en dehors des amateurs de péplum, ou de ceux qui eurent un jour l’envie de lire l’Ancien Testament. Sans faire d’analogie outrancière, voire de mauvais goût, force est de constater que le tourisme français a aujourd’hui, lui aussi, bien du mal à panser ses plaies: crise économique permanente depuis 2008, effondrement géopolitique d’une série de destinations emblématiques, menace terroriste grandissante sur notre territoire, crise sociale qui n’en finit pas (et semble pour le moins difficile à comprendre vue de l’étranger), aléas climatiques dévastateurs en terme d’image, remaniements des compétences territoriales aux conséquences encore difficiles à mesurer, alternance continue de crises politiques et de périodes électorales propices à tous les immobilismes, etc. Si vous comptez bien, nous en sommes déjà à sept, et je ne vous ai pas tout énuméré, certaines de ces « plaies » étant à la fois très anecdotiques ou trop techniques. Mais, comme chacun devrait le savoir, le Diable se cache dans les détails, et quand les « macros » ne vont pas bien, il est aussi des détails qui tuent! Paradoxe historique, tout en subissant ces « plaies », c’est bien à une traversée du désert que se trouve désormais confronté le tourisme français, faute de clients étrangers, de moyens pour les Français et de visibilité sur l’avenir. Une double peine en quelque sorte. Si le tourisme de groupe qui nous préoccupe au premier chef n’est sans doute pas le secteur qui se porte le plus mal, il ne peut à terme qu’être entraîné dans cette errance, qui ne pourra sans doute pas durer quarante ans sans voir s’accumuler les laissés-pour-compte le long de la piste. La vraie question aujourd’hui est d’ailleurs de savoir à quel bout de cette dernière se trouve la Terre promise tant espérée, devant ou derrière tous les acteurs embarqués dans la transhumance? Là encore, le plus étonnant reste le grand vide d’idées ou de visions qui semble caractériser la plupart des acteurs d’importance. Entre un ministère frappé d’inconsistance, une administration dédiée qui se cache le plus clair de son temps derrière la seule litanie du « premier pays touristique du monde », et des instances représentatives pas toujours raccord avec les enjeux du moment, les professionnels ne peuvent guère percevoir ce fameux bout du chemin. N’est pas Moïse qui veut…

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