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La fin du rêve

Édito | publié le : 01.06.2011 | Dernière Mise à jour : 01.06.2011

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La fin du rêve

Crédit photo Pierre Cossard

Auteur

  • Pierre Cossard

L’instabilité serait-elle devenue la norme? Regardez plutôt, il y a moins d’un an, les TO rivalisaient d’imagination pour présenter à leur clientèle une gamme de produits renouvelés sur une série de destinations d’un tel classicisme que certains prédisaient leur essoufflement à moyen terme. L’Égypte, la Tunisie ou le Maroc faisaient la course en tête de ces destinations phare. Après deux révolutions et un attentat aussi symbolique que meurtrier plus tard, les cartes semblent bien redistribuées. Personne ne doute vraiment que ces trois pays retrouvent à terme leur position au hit-parade, mais pour cette année, cela semble un peu compromis. Autres sources d’inquiétudes: l’Espagne et la Grèce. La péninsule Ibérique a subi le tremblement de terre de Lorca le 11 mai. Désormais, elle est secouée par un fort mouvement de contestation populaire. Avec 43 % de chômeurs chez les moins de 30 ans et un avenir programmé sous le signe de l’austérité, la population est dans la rue. Cette situation pourrait bien durer et donner quelques idées aux voisins grecs ou portugais, qui n’ont pas plus de visibilité sur leur devenir. Malheureusement pour le secteur d’activité qui nous intéresse, tous ces pays sont eux aussi, traditionnellement, des destinations de choix pour les groupes. Difficile de jouer à Madame Soleil. On se demande bien où nos touristes vont avoir envie de se rendre dans les mois qui viennent. La France devrait faire un carton, c’est presque une certitude. Parallèlement, nos voisins européens du Nord et de l’Est pourraient voir affluer les groupes en masse, sauf catastrophe. La zone Asie, hors Japon, durablement sinistrée dans les esprits, tirera certainement son épingle du jeu. Enfin, les États-Unis devraient logiquement rester au-dessus de la mêlée, à condition que nos concitoyens apprennent à bien se tenir avec le personnel hôtelier (!). Rien n’est donc perdu, même si, à bien y regarder, la liste des destinations à prix "modiques" et fort dépaysement semble se réduire – temporairement ou durablement? – crise après crise. Le rêve d’un tourisme de groupe poursuivant sans heurts une croissance exponentielle appuyée sur quelques piliers immuables est derrière nous. Il va vraiment falloir être inventif et proposer d’autres voies, de nouveaux produits et des formules originales.

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