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Le printemps des lois

Éditorial | publié le : 01.06.2015 | Dernière Mise à jour : 01.06.2015

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Le printemps des lois

Crédit photo Pierre Cossard

Auteur

  • Pierre Cossard

La loi Macron devrait prochainement en terminer de son parcours du combattant. Point n’est besoin de revenir dans ces colonnes sur la libéralisation du marché des lignes d’autocars, l’impact de leur développement sur le tourisme de groupe ne pouvant pour l’instant que s’évaluer à la marge. L’ouverture des magasins 12 dimanches par an, même si l’on est parfois loin de ce qui se pratique chez certains de nos voisins, pourrait en revanche s’avérer beaucoup plus marquante pour l’essor touristique. Comment, par exemple, expliquer à nos visiteurs chinois – bien décidés, eux, à venir en groupe – qu’il leur est impossible d’accéder à certains temples de la consommation occidentale sous prétexte de repos dominical obligatoire? Dans une France qui cherche désespérément de nouvelles sources de croissance et souffre d’un chômage de masse, la possibilité – même infime – qu’un assouplissement de règles un peu datées contribue à inverser certaines mauvaises courbes devrait au contraire mobiliser les énergies et les bonnes volontés. Sans être révolutionnaire, cette loi devrait donc contribuer au déblocage de certaines situations – voire de certains esprits – et donner quelques idées nouvelles aux producteurs pour égayer les dimanches de leurs clients.

Dans un registre un peu différent, une autre loi emblématique du moment, la fameuse NOTRe, qui se propose – entre autres – d’organiser la répartition des compétences entre les différentes strates du millefeuille territorial, vient en revanche brouiller un peu les cartes en matière de promotion touristique du pays. Cette fois, l’idée de départ consistait à confier aux 13 régions la responsabilité du tourisme. Seulement voilà, l’Assemblée nationale, le Sénat et la Commission des lois sont aujourd’hui loin d’être d’accord sur ce principe, ce qui assombrit quelque peu la visibilité des acteurs. A bien y regarder, ce sujet est cependant loin d’être anecdotique. Si la rationalité froide impose la première solution envisagée – une fois réglés peut-être les problèmes d’identité des nouvelles régions imaginées à l’Elysée – force est tout de même de constater que pour faire la promotion d’un territoire, le mieux est d’en être proche… Pas simple. Réponse en débat au moment où vous lirez ces lignes.

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