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Pourtant, que la saison est belle

Édito | publié le : 06.05.2011 | Dernière Mise à jour : 06.05.2011

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Pourtant, que la saison est belle

Crédit photo Pierre Cossard

Auteur

  • Pierre Cossard

Nous y sommes, la saison du tourisme de groupe bat son plein. Quelles seront les tendances? Bien malin qui peut déjà le dire. Si personne, parmi les spécialistes, ne se plaint pour l’instant d’une désaffection particulière, on ne peut pas dire que le tourisme en général affiche une franche banane. La crise, la guerre, les révolutions, les tremblements de terre … autant de facteurs qui remettent en question les envies de partir de tout un chacun. En plus de la lancinante question de "où aller sans risque?", se pose véritablement celle du budget. Car c’est bien le casse-tête du pouvoir d’achat des Français qui sera (n’en déplaise à certains) la sérieuse interrogation des prochains mois. Les ristournes fiscales dérisoires sur le prix des carburants, la mise en place d’un "panier de l’essentiel" (soupe populaire "payante" des temps modernes!) ne résoudront pas le problème. Les faits sont réels: l’inflation s’installe. Et les incessants tripatouillages sur les produits à intégrer dans le calcul de l’indice des prix ne pourront plus stopper longtemps l’hémorragie. Avec un chômage de masse bien ancré, une classe moyenne fragilisée (grande consommatrice de vacances) et des seniors aux poches de moins en moins pleines, doit-on s’inquiéter? Les plus optimistes vous répondront que face à toute cette grisaille, la clientèle aura besoin de se dépayser. Les autres considéreront que les beaux jours verront la consécration des gîtes, chambres d’hôtes, campings, chambres d’amis et canapés-lits chez les grands-parents. Et tout cela, bien sûr, sans franchir les frontières de l’Hexagone. Personnellement, j’ai quelques difficultés à faire un pronostic. Le tourisme de groupe, plus sécurisant et plus économique par tradition, tirera-t-il son épingle du jeu? Les Français ont-ils encore la possibilité de sacrifier un ou deux de leurs postes budgétaires au profit des vacances? Sinon, il reste à explorer une nouvelle ressource, celle du tourisme affinitaire. Les grands gagnants du monde de la finance, suspects aux yeux de tous de profiter grassement du marasme ambiant, n’auront-ils pas bientôt envie de ne voyager qu’entre eux, en toute sécurité? Après l’envolée générale des cours (grâce à leurs bons soins), ce serait alors au panier moyen d’atteindre des sommets.

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