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Toujours verte, mais bien moins chère

Destination | publié le : 06.05.2011 | Dernière Mise à jour : 06.05.2011

Auteur

  • Stéphane Jarre

IRLANDE Les indicateurs économiques sont peut-être passés au rouge, mais l’Irlande en pince toujours pour le vert.Les Irlandais n’ont rien perdu de leur hospitalité légendaire, au contraire. Mais en plus des sourires et de leur humour savoureux, ils vous font aussi des prix bien plus doux qu’au temps de la folle croissance. C’est ce qu’ont relevé les voyagistes venus de 21 pays rencontrer les prestataires irlandais, du sud et du nord, début avril. L’Irlande, it’s now… forever (sur un air de chanson bien sûr).

LE RESEAU routier s’est bien amélioré depuis cinq ans. Des autoroutes ont été construites. Dublin est maintenant à 2 heures de Belfast”, ou l’inverse, observe Barbara Hunter, la guide chargée par Failte Ireland d’accompagner les voyagistes qui ont choisi de suivre un des nombreux éductours concoctés par les autorités touristiques du nord et du sud de l’île autour du workshop organisé à Dublin et à Enniskillen début avril. Cela tombe bien puisque l’autocar, même s’il roule à gauche, file bon train sur la deux fois deux voies qui s’enfuit en direction du sud-ouest de l’Irlande. Le long de la Motorway 7 qui relie Dublin à Limerick, le vert des prés, succède au vert des bois, au vert des plantes, au vert des talus, au vert des golfs, au vert des pâturages. Toute la gamme des verts est présentée. Pas de doute, l’Irlande n’a pas changé de teinte dominante, même si la crise économique lui en fait voir de toutes les couleurs. Pour autant, les rues commerçantes encore bien fréquentées, les rideaux ne sont pas baissés et l’on chante toujours avec entrain dans les pubs. C’est dans le secret des banques que les ennuis doivent se ressentir. Mais ce souci-là concerne davantage les prestataires touristiques du pays, que les touristes eux-mêmes.

Toujours est-il que sur cette autoroute qui porte le même numéro que feu notre légendaire Nationale 7, le paysage est champêtre et se prête aux vacances. Les chevaux sont en liberté dans les prés. On aurait tort de les en priver: “Dans le comté de Kildare, ils ont sous leurs sabots une herbe riche en calcium qui leur donne une solide ossature”, explique Barbara Hunter. L’élevage des chevaux, mais aussi les courses, a acquis ici une notoriété mondiale. Quant aux visiteurs, c’est à la préparation orthodoxe d’un irish coffee qu’on les entraîne, en faisant étape à l’auberge An Poitin Still, à la sortie de Dublin.

Un paysage de bocage, avec des haies marquant la division des terres héritées des Anglais au XIXe siècle, des forêts, des prés bien gras, une forteresse par ici, des moutons chargés de laine par là, l’autoroute se fraye en ligne douce un passage à travers la campagne du comté de Limerick. Tea time. Les Anglais ne sont plus de ce coin-ci, mais la tradition demeure. Adare, joli village tout en longueur, où la route principale est bordée de cottages aux toits de chaume ou d’ardoise et aux façades pimpantes, s’y prête admirablement bien. Il faut dire que c’est à un lord britannique généreux que “le plus joli village d’Irlande” doit son aspect actuel. Les comtes de Dunraven ont ainsi donné entre 1820 et 1840 une allure so british au village du XIVe siècle hérité des Fitzgerald, parsemé de ruines, de monastères austères et d’abbayes bien sombres. Mais le vert est là et le thé est servi au manoir. Le Manor Hotel compte d’ailleurs chapelles et églises sur les 900 hectares qui l’entourent, pour partie aménagés en golf. L’ensemble est si bien préservé qu’on s’attend à voir débarquer des personnages en armure, mais il n’y a guère que des golfeurs et des familles ce jour-là. Quant aux fantômes, personne ne les a attendus. Il y avait de la route encore à faire pour atteindre Killarney, joyau du Kerry.

La cité n’a pas 10 000 habitants mais se montre animée. Les touristes apprécient l’endroit et vont de boutique en pub comme s’ils avaient toujours été là. Très vite, il est vrai, on se sent chez soi dans ce bout du bout de l’Europe, où l’hospitalité est exceptionnelle et le sens de l’humour bon enfant se savoure comme une bonne bière brune, en complicité. C’est la nature ici qui est sauvage. Dans le parc national tout proche, où la mousse grimpe aux troncs, et pas que par la face nord, la nature a pris des teintes plus graves pour mieux se marier avec les montagnes baignées de brume qui se dressent au cœur de la péninsule bordée par la baie de Dingle et le golfe de Kenmare. Le Ring of Kerry en fait le tour pour impressionner les touristes fascinés par cette nature extrême, qui peuvent toutefois revenir au monde en visitant des fermes toutes prêtes à les réchauffer de leurs spécialités. Les chemins de randonnée serpentent gentiment dans les sous-bois, découvrant un lac ici, des fleurs de couleurs vives là, une cascade un peu plus haut. Dans ce cadre bucolique, la Muckross House propose de compléter l’information des visiteurs tout en leur faisant découvrir ses activités artisanales et son agriculture traditionnelle. Ce manoir du XIXe siècle, de style élisabéthain, a reçu la visite de la reine Victoria. La bâtisse est entourée d’un parc qui s’enfuit jusqu’au lac. Assez marché! Roulons carrosse et fouette cocher! D’ici ou d’ailleurs, un peu partout dans et autour de Killarney, les carrioles attelées courent les rues et les bois pour mieux épouser la nature des lieux et faire remonter le temps aux visiteurs qui peuvent enfin oublier leur vie trépidante. Une sortie au(x) pub(s) le soir et le temps peut bien s’arrêter, tant il y a à partager de convivialité et de chants hérités du folklore ou de mélodies populaires qui ont fait le tour du monde.

Il fallait bien la promesse d’une visite aux falaises de Moher, de l’autre côté du Shannon, pour s’arracher aux plaisirs du Kerry. Limerick, qu’on contourne par un tunnel qui a tiré la ville de ses mauvais embouteillages, et voilà déjà le château de Bunratty qui nous ramène au XVe siècle. “Il s’y donne des fêtes à thème”, raconte Barbara Hunter et l’idée de banqueter comme au temps des O’Brian fait son chemin. À moins qu’un passage par le Folk Park ne nourrisse l’envie de plonger dans la vie rurale de l’Irlande du XIXe siècle au milieu des chaumières fidèlement reconstituées. Pas très loin de là, l’aéroport de Shannon rend encore plus proche cette possibilité de plonger dans le passé paysan ou moyenâgeux. L’autocar va par les routes tranquilles du comté de Clare, traverse Ennis, célèbre pour ses ruelles médiévales, ses devantures peintes et ses activités musicales, et Ennistymon connu pour ses recherches généalogiques, sa musique celtique et ses maisons de bois.

L’air de rien, bien planqué dans le rocher et la verdure de la colline, voilà le centre d’accueil des visiteurs qui se rendent aux falaises de Moher. Les sentiers de randonnée ont été bien aménagés sur ces à-pics qui dominent l’océan à plus de 200 mètres de hauteur, déchaînant sa fureur. Les vagues partent à l’assaut de ces 8 km de rochers de grès et de schiste noir, projetant leur froide humidité contre les parois et répandant un nuage de gouttelettes jusqu’au sommet de la falaise. C’est l’endroit le plus visité d’Irlande après Dublin, particulièrement par les groupes de touristes qui représentent 40 % de la fréquentation, sans compter les oiseaux qui vont aussi en nuées.

Le retour par le Burren montre que la terre n’a rien à envier à la mer quand il s’agit d’être brut et méchant. Sur ce plateau calcaire vallonné, les tranches géologiques sont spectaculaires, mais, surtout, ces champs de pierres, où tentent par endroits de paître quelques vaches, ne laissent guère de place à l’herbe et aux arbres. Le bocage du sud-est irlandais est bien loin. Dans le Burren poussent les cailloux. De lointains ancêtres y ont dressé des sépultures, s’ouvrant sous des dolmens.

Sans transition, sinon celle imposée par la M6 qui ramène les touristes qui reviennent de Galway vers Dublin. Après les clochers jumeaux d’Athlone voilà déjà qu’apparaissent les faubourgs de plus en plus modernes de la capitale de la République d’Irlande. La plus grande ville de l’île a toutefois conservé son style, ses maisons géorgiennes, ses châteaux, ses vieux parcs, sa brasserie Guinness et sa célèbre université fondée en 1592 par Elisabeth Ire soi-même: Trinity College, un quartier en soi dans la ville. Les bâtiments éparpillés comme un campus qui hésiterait sur son style et son siècle, ont vu passer Isaac Newton, Jonathan Swift, Oscar Wilde, Samuel Beckett et pas mal de touristes, qui vont notamment s’émerveiller devant les enluminures, le fameux Book of Kells notamment, conservées au rez-de-chaussée de la riche et longue bibliothèque qui abrite plus de 200 000 textes anciens.

Dublin a des airs d’Irlande faite ville, à dimension humaine et sans excès architectural. Même l’Aviva Stadium, son tout nouveau temple du rugby et du football, inauguré il y a un an à peine, se contente de faire la “ola” par-dessus les toits du quartier résidentiel où il est implanté. Bien entendu, Dublin constitue aussi une consécration pour les jeux gaéliques, ces sports qui tiennent un peu de la pelote basque, du base-ball, ou d’un football qui se jouerait aussi avec les mains. Les grands matches sont des rendez-vous nationaux qui ramènent toute l’Irlande sur les bords de la Liffey.

Ce sont d’autres rivages que Failte Ireland, Tourism Ireland et Northern Ireland Tourist Board, co-organisateurs du workshop, ont tenu à présenter aux voyagistes venus se mettre au vert: les lacs du Fermanagh, comté le plus au sud de l’Ulster. La M3 ne va pas encore jusqu’à Enniskillen, mais la route est bonne et la frontière ne se remarque pas vraiment. Mais l’air de rien, si le paysage reste très verdoyant, les bâtiments s’assombrissent peu à peu. La pierre est austère en gagnant vers le nord. Enniskillen, ville de garnison, forteresse médiévale porte en elle une forme de sévérité et de gravité que le souvenir des attentats, comme celui de 1987 qui fit 11 morts, ne peuvent qu’accentuer. Pourtant, cette ville qui flotte entre les lacs du Lower et de l’Upper Lough Erne est idéalement située. Elle est appréciée des pécheurs et des golfeurs, qui disposent ici de magnifiques terrains de jeux. Une visite au Coole Castle, demeure néoclassique avec colonnes antiques en pierre grise, donne pour un instant l’impression de mener une vie de châtelain. La salle à manger est prête et les lits sont faits. Mais finie, la vie de château! À la forteresse d’Enniskillen, plus proche du centre-ville, c’est à la réalité historique des lieux que le visiteur est confronté. L’histoire du peuplement de la région est admirablement présentée dans le petit musée du Fermanagh. Oui, les petites gens aussi ont vécu là, et, hors les châteaux, il reste ces photos en noir et blanc, ces traditions paysannes, ces outils de ferme qui ont dessiné le paysage du comté. Dans le donjon, et le bâtiment qui longe le lac, c’est l’autre destin de la ville qui est conté, celui de son régiment, engagé à Waterloo comme en Crimée, dans les sables d’Afrique du Nord ou aujourd’hui en Afghanistan. Des véhicules blindés, des armes, des batailles, des médailles y sont présentés, des scènes militaires reconstituées, sans autre ambition que de témoigner et de rendre hommage à ces soldats qui ont servi la couronne sur tous les continents et n’avaient peut-être guère d’autre destinée sur ces terres longtemps pauvres. Ainsi va le Fermanagh, attachant comme chaque pierre d’Irlande, quand bien même elle ne proviendrait pas de la Chaussée des géants, autre site grandiose, au nord de Belfast. La moderne capitale de l’Ulster étale ses façades brunes et à présent ses architectures audacieuses au pied de collines boisées et verdoyantes, mais d’un autre vert encore, celui de l’espérance, dans cette île longtemps déchirée par les croyances et régulièrement confrontée à la dureté des temps.

“L’hébergement n’a jamais été aussi bon marché!”

BARBARA HUNTER préside l’Association des guides de tourisme reconnus d’Irlande (AATGI). Elle a vu son pays changer et se développer pour mieux accueillir les touristes. La tendance n’est pas terminée.

TG: Qu’est ce qui a changé ces dernières années en Irlande?

Barbara Hunter: Tout d’abord, le réseau routier s’est beaucoup amélioré. Ensuite, l’hébergement n’a jamais été aussi bon marché! Enfin des initiatives fleurissent un peu partout: par exemple les bed & breakfast sont maintenant répertoriés, classés selon leur niveau de prestations et les activités qu’ils proposent(1). Les lieux d’hébergement se sont beaucoup développés dans l’Irlande rurale et ils offrent des services plus complets. De notre côté aussi, nous avons œuvré pour faciliter la découverte de l’Irlande en réunissant les guides de touriste dont le métier est reconnu dans notre association(2). Nous tenons à la disposition des voyagistes la liste de ces professionnels avec les indications utiles, notamment les langues qu’ils parlent.

TG: Y a-t-il aussi du nouveau en ville, à Dublin par exemple?

BH: Le centre des conférences de Dublin(3) qui a été ouvert récemment est de classe internationale. De nouvelles possibilités d’hébergement sont aussi apparues ces dernières années. La ville compte aussi maintenant deux salles de concert, un nouveau stade. Elle se renouvelle du côté des docks, de même que les quartiers au passé viking se développent. La gastronomie et les cafés connaissent une nouvelle vitalité.

TG: Que recommanderiez-vous d’essentiel aux touristes de passage à Dublin?

BH: La visite du Trinity College, une découverte des enluminures du Book of Kells, un passage aux cathédrales Christchurch et Saint Patrick, une promenade dans les Docklands et une sortie dans un pub, le O’Neil(4), proche de l’office du tourisme(5), le Long Hall(6) ou le Kehoe(7).

(1) www.failteireland.ie/bandbstandards

(2) Association of approved tourist guides of Ireland (AATGI), www. Aatgi.ie

(3) www.theccd.ie/

(4) 2 Suffolk Street Dublin 2

(5) www.visitdublin.com/

(6) 51 South Great Georges Street Dublin 2

(7) 9 South Anne Street Dublin 2

L’avis des pros

DIDIER LACOTTE, Cars Verts Voyages, agent de voyages

"Cela fait vingt-cinq ans que la destination est programmée par Cars Verts Voyages, mais l’ouverture par Aer Lingus d’une liaison bihebdomadaire, le samedi et le mardi, entre Perpignan et Dublin va stimuler la demande. Nous allons proposer un grand tour d’Irlande en dix jours, qui irait aussi en Irlande du Nord. À notre clientèle groupes, on pourra monter des rotations de cinq ou huit jours, qui passeraient par Dublin, le Ring of Kerry, Dingle et le Connemara, par exemple. Pour les comités d’entreprise, nous suggérerons des week-ends prolongés à Dublin. Incontestablement, la destination est devenue très dynamique, avec des prestations modernes, et des nouveautés comme l’effort marqué envers la gastronomie."

www.cars-verts-voyages.com

JOANNA HEDEGAARD Risskov Travel Partner, Randers, Danemark, tour-opérateur et agent de voyage

"Nous travaillons beaucoup avec des groupes de touristes seniors. Ce qu’ils recherchent en Irlande, où nous organisons des circuits de 9 à 10 jours, c’est l’âme du pays, son esprit. Nos clients apprécient les spectacles, comme les danses traditionnelles irlandaises, la bonne cuisine, toutes choses qu’ils trouvent notamment dans un château près de Galway. L’histoire les intéresse aussi, de même que les hauts lieux de la conquête viking et les sites majeurs à visiter en Irlande. Ce ne sont pas tant des hôtels que des nouvelles idées que je suis venue chercher ici. Au workshop, j’ai rencontré par exemple une fabrique artisanale de tricot en laine, c’est quelque chose que je peux inclure dans mes futurs programmes." www.risskov.com

KATHLEEN SPREER Britain & Ireland Tours BITS, Berlin

"Au workshop, j’ai découvert des nouveautés intéressantes, notamment autour du jardinage, du partage de la vie à la ferme, et des circuits en train qui peuvent être très confortables à faire. Ces dernières années, les gens qui connaissaient l’Irlande ne voulaient plus revenir en raison du coût trop élevé de la vie. Ce n’est plus pareil aujourd’hui. Je recommande vivement de visiter le sud-ouest, le connemara, les magnifiques jardins de Kylemore Abbey, la Chaussée des géants en Ulster, Cork pour son marché anglais, Dublin mais aussi Galway au moment de son festival de l’huître par exemple ou pour sa vie nocturne animée par les étudiants."

www.bits-berlin.com

GILLES LAINE Brittany Ferries, responsable de production

"Pour nous, le lien celtique est toujours là entre la Bretagne et l’Irlande et Brittany Ferries assure même une liaison maritime directe avec le Pont Avent partant le vendredi de Roscoff et quittant Cork le samedi. La destination a l’avantage de proposer toute la gamme d’hébergement, du cottage, du B & B à l’hôtel de luxe ou tendance avec de plus en plus souvent un spa et des prestations bien-être. Ce thème va continuer de se développer. Pareil avec la gastronomie. Nous avons même créé un voyage autour des Saveurs irlandaises sur sept nuits pour des Gir d’une trentaine de personnes. Chaque jour, des repas recherchés sont proposés, basés sur la qualité, au plus près du producteur auquel nous rendons visite. Avec le développement d’activités sportives, l’amélioration des infrastructures, il n’y a pas de doute, l’Irlande est un beau pays pour le tourisme avec une offre touristique de bon niveau."

www.brittany-ferries.fr

FRANCIS GOUHIER Bennett/Vacances Transat, chef de produit destinations Europe du Nord/Irlande

"Notre clientèle se partage pour moitié entre groupes et individuel. Je trouve toutefois que le marché manque d’innovations, notamment si on le compare à l’Écosse qui a fait de gros progrès. J’attends davantage d’originalité de la part des prestataires irlandais qui s’étaient un peu endormis sur leurs lauriers. Par exemple, ils ne viennent que maintenant sur l’éco-label. Mais il est vrai qu’ils ont un panel extraordinaire pour l’hébergement, avec un choix étendu de propositions. Nous pouvons néanmoins proposer un programme original, baptisé Conquête de l’Ouest qui ouvre même des B & B à des groupes pouvant aller jusqu’à 26 personnes."

www.vacancestransat.fr

ISABELLE AMICE Gaéland Ashling, Paris, Toulouse, tour-opérateur

"Je travaille sur l’Irlande depuis dix-huit ans; tout a changé. Il y avait très peu d’hôtels, qui n’étaient d’ailleurs pas classés, tout y était balbutiant. Depuis dix ans, c’est une destination bien plus facile à vendre, mais notre clientèle, qui aime les voyages à la carte, impose une parfaite connaissance du produit pour tous ceux qui doivent le vendre. Côté prix, on revient à des tarifs plus raisonnables comparés à ce qui était pratiqué il y a encore trois ou quatre ans. Auparavant, la clientèle disait plutôt vouloir "faire l’Irlande", mais aujourd’hui on commence à voir venir des groupes qui manifestent un "désir d’Irlande". Nous travaillons plutôt sur des voyages sur mesure pour les groupes, qui représentent environ 20 % de nos clients. Pour une première visite, il faut compter entre 7 et 9 jours pour avoir un bon aperçu. Pour une deuxième visite, je pense qu’il vaut mieux arriver directement à Shannon, et profiter de l’ouest du pays, remonter dans le Connemara, à Sligo et jusqu’au Donegal. Cette découverte de l’ouest que nous avions appelée "la magie de l’ouest" il y a dix-huit ans reste imprégnée de la gentillesse des gens de l’ouest de l’Irlande. Quant à Dublin, nous pouvons maintenant le proposer comme une alternative à Londres."

www.gaeland-ashling.com/

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