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Vivre, et laisser… vivre

Éditorial | publié le : 01.06.2014 | Dernière Mise à jour : 01.06.2014

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Vivre, et laisser… vivre

Crédit photo Pierre Cossard

Auteur

  • Pierre Cossard

Pas question de baisser les bras! Quand l’univers du voyage individuel subit de plein fouet les soubresauts d’une crise larvée depuis pas loin de dix ans, bruisse de rumeurs permanentes de rachats et fusions, et s’englue parfois dans une « peopolisation » de ses instances représentatives, le groupe s’inscrit toujours dans une dynamique positive. Avec imagination et courage – le départ le 17 mai dernier de la « croisière terrestre » Brest/Vladivostok lancée par Salaün Holidays en est un des symbôles – tous ses acteurs maintiennent le cap malgré l’orage. Car le ciel de cette activité n’est pas forcément des plus dégagés. La politique d’austérité touche désormais de façon concomitante les clients de tous les secteurs de cette industrie. Gel des pensions, hausse des impôts, étouffement progressif des classes moyennes ou diminution des revenus – ou du simple nombre – des comités d’entreprise sont autant de signaux d’alarme pour les groupistes. Malgré la chute de quelques-uns, sans doute impossible à éviter, la majorité des acteurs concernés tient bon la barre. Pourront-ils cependant éviter les falaises qui se profilent? Alors que les temps sont durs à l’évidence et que les marges se réduisent, voilà par exemple que la mairie de Paris envisage à mots couverts une interdiction pure et simple des autocars de tourisme dans la capitale à l’aube de 2020. L’objectif étant de faire de la ville une agglomération « diesel free »… Outre le non-sens écologique d’un tel choix doctrinaire, on peut douter du bien-fondé économique de la mesure. À moins que la clientèle n’ait déjà fait savoir qu’elle acceptait de visiter la ville à pied au départ d’un parking de banlieue, voire en vélo, pour peu qu’on lui distribue gracieusement une jolie casquette et une petite veste à col Mao… Autre inquiétude: la réforme territoriale. Réduction drastique du nombe de régions, disparition des départements et limitation des compétences de chacun, impacteront la promotion touristique des territoires. Ce projet, emprunt d’un modernisme de bon aloi, mérite toutefois de rapides éclaircissements concernant le rôle de chacun et les revenus de tous. Car si l’on n’y prend pas garde, on passera vite d’un concert parfois cacophonique à un grand silence promotionnel. Nous y gagnerons la paix, celle des profondeurs du classement des destinations touristiques.

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