ALLEMAGNE Pour se réconcilier avec l’automobile, tant vilipendée de ce côté-ci du Rhin, rien ne vaut un voyage au pays qui en a fait sa déesse. À Stuttgart, Ingolstadt, Munich, des temples lui ont été élevés, qui se prêtent idéalement aux visites de groupes. 125 ans après la naissance de l’automobile, le culte est parfaitement orchestré.
À PEU DE DISTANCE des clochers à bulbe et des façades colorées du centre-ville d’Ingolstadt, Audi a pris ses aises, sur plus de 2 millions de mètres carrés. La filiale bavaroise et haut de gamme de Volkswagen a disposé autour d’une vaste place des bâtiments à l’architecture moderne. L’Audi Forum (encadré p. 40) permet de pénétrer en majesté dans l’univers gris argent de la firme aux quatre anneaux, souvenirs des sociétés qu’elle a peu à peu fédérées sous sa bannière. D’un côté, le musée, tout en rondeur. Plus loin, le centre de livraison, en courbe transparente, où quelque 260 clients viennent retirer de son écrin leur nouveau bijou automobile. De l’autre côté, un bâtiment métallisé, avec restaurant en vitrine et ateliers juste derrière. Mais l’arrière-boutique vaut bien la devanture. Audi invite volontiers ses visiteurs à pénétrer dans les coulisses de la création automobile, de la première presse de tôle à l’ultime voile protecteur qui sera déposé sur le véhicule neuf.
Chaque jour, une trentaine de visites sont ainsi organisées à travers les allées parfaitement alignées qui parcourent les chaînes de montage. “C’est aussi grand que Monaco”, s’enthousiasme Alexandra Woog, une des trois guides francophones de l’Audi Forum, qui précise que 30 supermarchés sont dispersés dans l’usine, qui dispose aussi de son hôpital et compte une douzaine de médecins. Le personnel, que par souci d’ergonomie, on fait marcher sur un sol en parquet, moins dur pour les articulations, évolue à ses tâches tout en saluant les visiteurs d’un signe de tête ou d’un“grüss Gott” bavarois. 33 000 personnes travaillent là, dont 12 % de femmes (9 % au montage) et 20 % dans le centre de recherche et développement, à l’écart des ateliers. A3, A4, A5, 2 portes, 4 portes, coupés, breaks, cabriolets, une bonne partie de la gamme Audi a ici son berceau, 2 500 voitures par jour. En deux heures de promenade, quelque 4 km d’allées accessibles aussi aux fauteuils roulants, la magie créatrice est orchestrée au millimètre près, sinon au micron près. Tout commence avec des plaques métalliques déformées à grands coups de presse. La suite est prise en charge par des robots, qui se passent le bébé et lui donnent progressivement forme. Ils sont 1 650, peints en orange vif, à se livrer à une chorégraphie parfaitement enchaînée, tordant leur long cou ou gesticulant de leurs bras articulés à l’image d’animaux préhistoriques qu’on aurait réussi à dompter. “Pour une carrosserie, il faut compter en moyenne 5 500 points de soudure”, précise Alexandra Woog, qui évoque ensuite les contrôles par ultrasons et par laser. Les machines et l’électronique complètent le savoir-faire humain, que l’on voit à l’œuvre quand il s’agit de poser l’airbag dans le volant tout en avançant avec le véhicule en cours de montage ou dans la fixation des portières. Par exemple. Car Audi montre tout. Et quand la voiture a pris forme, la voilà prête à subir son premier allumage et à prendre le chemin de la sortie, 30 heures après le positionnement de la première tôle sous la presse. “Compte tenu de toutes les options et combinaisons possibles, il n’y a pas plus de quatre modèles identiques par an”, indique Alexandra Woog. Chaque véhicule est un peu exclusif, finalement, alors qu’on le croit sortant des chaînes, semblable à celui qui le précède, comparable à celui qui lui succède.
La visite du musée, où sont présentées 130 automobiles (et quelques motos) dans une sorte de silo de verre, permet de tracer un fil conducteur de modèle en modèle, invention après invention. La gamme évolue mais les grandes lignes du design et la philosophie d’origine demeurent. Les transformations sont restées fidèles aux objectifs de qualité et de performance voulus par les fondateurs. Audi, orienté vers le haut de gamme dès le début, a ainsi remporté des courses alpines en Autriche dès 1912. Les Audi type C ont très vite reçu une seconde appellation, Alpensieger (vainqueur des Alpes). À la fin des années 1970, les Audi quattro qui ont perpétué cet esprit de compétition vrombissent encore dans les mémoires.
Mais au-delà des modèles exposés, ce musée raconte aussi toutes les péripéties des pionniers de l’automobile et de l’industrie allemande. Cette dissidence d’August Horch, ingénieur chez Benz qui, du coup, crée sa propre entreprise, à Cologne, en 1889 sous son propre nom. Nom qu’il est obligé d’abandonner après avoir fait faillite et déménagé ses ateliers dans l’Est de l’Allemagne, à Zwickau. Site qu’il faut de nouveau quitter en 1949 avec la mainmise soviétique sur les Länder de l’Est, pour installer la firme qui prend le nom d’Auto Union à Ingolstadt, en Bavière. Vingt ans plus tard, Volkswagen, qui contrôle la marque, orchestre le rapprochement avec NSU, une autre vieille dame allemande, d’abord spécialisée dans les machines à tricoter puis, au début du XXe siècle, dans les motos et l’automobile. NSU, dont le célèbre modèle Ro 80 à moteur rotatif avait été élu voiture de l’année en 1968, apporte à la firme d’autres usines dans le sud de la RFA, à Neckarsulm, en Bade-Wurtemberg, où est produit aujourd’hui une partie du très haut de gamme d’Audi. Autant dire que les passionnés de technologies ou de sport automobile peuvent aussi trouver leur compte à Ingolstadt, avec notamment des visites thématiques sur ces angles particuliers. Pour ceux qui ne soulèvent jamais un capot, il est toujours possible de laisser son regard vagabonder sur les angles ou les courbes des différents modèles.
Chez Porsche aussi, la carte du rêve n’est pas oubliée. Tendu vers l’horizon, le bâtiment implanté au nord-ouest de Stuttgart, en Bade-Wurtemberg, présente une architecture audacieuse qui lui permet de développer l’exposition de 80 modèles tout au long d’un parcours qui rappelle les routes de rallye avec leurs virages inclinés et leurs angles serrés. Fréquemment, les véhicules exposés sont remplacés par d’autres, de sorte que chaque mois le visiteur peut y découvrir des nouveautés. Ouvert il y a deux ans, ce musée exprime à merveille le mariage de la continuité visuelle et de l’audace technologique voulue par Porsche. La fragilité aussi d’une entreprise occupant un marché de niche, où le sport tient une grande place. L’aventure de Porsche est appréhendée chronologiquement, avec des dates clés et des modèles emblématiques qui ont sauvé la firme de la faillite.
Du premier modèle, la Lohner Porsche – un véhicule électrique! – présentée à l’Exposition universelle de 1900 à Paris, jusqu’aux prototypes qui préfigurent l’avenir, les conquêtes technologiques et les exploits sportifs défilent. Le musée met en avant la place déterminante du premier modèle véritablement dénommé Porsche, la 356 construite en 1948 à Gmünd, en Carinthie, l’enjeu qu’a constitué l’arrivée de la 911, déclinée par la suite de bien des façons sans jamais renier sa silhouette d’origine, les victoires en rallye, essentielles pour asseoir la notoriété de la marque. Boxster, Roadster, Carrera, tous plus racés les uns que les autres, côtoient sans même lui faire de l’ombre (tant elle a un air de famille) une Coccinelle, commandée aux ateliers Porsche en 1934 et dont le premier modèle a été assemblé dans le garage de la villa de Ferdinand Porsche à Stuttgart. L’emblématique “voiture du peuple” était en fait … une Porsche!
Autre marque phare de la capitale du Bade-Wurtemberg, Mercedes-Benz a pris le parti d’une approche chronologique mais aussi sociologique dans son musée de Bad Cannstatt, à l’Est de Stuttgart. Dans un bâtiment à l’architecture moderne originale, à l’image des garages futuristes imaginés dans les années 70, le visiteur ne balaie pas moins de 125 ans d’histoire de l’automobile. En toile de fond des 160 véhicules et 1 500 pièces exposées, une fresque rappelle les soubresauts du monde, mettant ainsi en relation permanente les avancées de l’automobile et le contexte dans lequel elles s’inscrivent.
Tout commence en prenant l’ascenseur aussi capitonné qu’un siège de voiture de luxe pour se rendre au dernier étage du bâtiment qui déroule ensuite ses thématiques en suivant deux spirales qui s’entrecroisent: celle du mythe Mercedes et celle des collections à thèmes (véhicules de secours, galerie des célébrités, galerie des véhicules utilitaires, etc.). Les allers-retours entre l’histoire du monde et l’aventure automobile montrent à quel point la voiture est ancrée dans notre vie. Par-delà la fascination qu’exercent les véhicules d’un autre temps, aux formes et dimensions surprenantes, ou les anticipations sur les modèles de demain, la démonstration est édifiante: l’automobile a transformé le monde. Et le dépôt d’un brevet, le 29 janvier 1886, par Carl Benz, pour un véhicule à 3 roues et à moteur à combustion interne, la Benz Patent-Motorwagen constitue une des grandes étapes de ces bouleversements, que l’Allemagne fête aujourd’hui en grande pompe. Et le Bade-Wurtemberg en particulier où, rien qu’à Stuttgart, l’automobile emploie 180 000 salariés. Rien d’étonnant donc à ce que ce Land frontalier ait choisi de multiplier les hommages et les cultes à l’automobile durant tout l’été (encadré p. 39). Mais la fête n’est pas seulement allemande, car tout le monde a des images de Mercedes dans la tête, que ce soit l’autocar aux rondeurs d’après-guerre qui vous emmenait en promenade scolaire ou les grosses Mercedes noires avec leur radiateur proéminent aperçues dans les films diffusés à la télé le dimanche soir. La voiture, ici, raconte le temps qui passe… et qui passe vite.
Ce n’est pas chez BMW, à proximité du parc olympique de Munich, que l’on dira le contraire. Le musée remonte aux moteurs d’avion que fabriquait d’abord la manufacture bavaroise de moteurs (Bayerische Motoren Werke). Ce n’est que justice puisqu’ils lui ont inspiré son emblème: une hélice aux couleurs de la Bavière. Mais, après la Première Guerre mondiale, le traité de Versailles a décidé du destin de BMW, comme il l’a fait de l’Allemagne. La firme de Munich a été contrainte de se reconvertir dans d’autres productions. Elle enfourche alors la fabrication de moto et se lance dans l’automobile. Et, depuis, tout s’accélère. Les modèles légendaires se succèdent. Mais le musée préfère présenter la firme sous des angles thématiques. BMW, qui emploie à Munich 21 000 salariés, dont la moitié à la recherche et au développement, fait la part belle aux technologies, au design et aux courses automobiles dans sa présentation. Mais elle accorde aussi une place de choix… à l’art automobile, notamment avec cette exposition qui dure jusqu’au 30 septembre 2011 et présente des BMW repeintes par des artistes tels qu’Andy Warhol, David Hockney ou encore Roy Lichtenstein. Pour ceux qui ne l’ont pas vue au Mans, la m3 GT2 revisitée par Jeff Koons sublime l’image sportive de BMW. Même à l’arrêt, elle donne l’impression de filer à la vitesse d’une fusée. Plus tranquille, bien plus tranquille, la “sculpture cinétique” qui dessine dans l’air, grâce à des boules métalliques en suspension, les contours d’une BMW au terme d’un délicat ballet aérien rappelle aussi qu’une automobile c’est bien davantage qu’une boîte métallique montée sur quatre roues. Ce peut aussi être un œuf à roulette comme cette mignonne Isetta 300, sorte de bulle à porte frontale qui a bien failli faire tomber BMW dans les années 50. Elle est aussi inattendue que déroutante au milieu de tous ces chevaux même pas assagis qui l’entourent, cette 328 qui a remporté les Mille Miglia de 1940 et a renouvelé son exploit l’an dernier. Cette Brabham/BMW qui a remporté le Championnat du monde 1983 entre les mains de Nelson Piquet et tant d’autres modèles acérés taillés pour la compétition. Rien d’étonnant à ce que, juste à côté du musée, dans un bâtiment à l’architecture aussi complexe qu’énergique, BMW s’occupe non seulement de mettre en scène la livraison de ses voitures, mais également de donner à leurs acquéreurs quelques conseils de prise en main. La tournée des musées automobiles est moins exigeante, heureusement, mais tout aussi savoureuse, qu’on soit passionné de nos amies à quatre roues, ou pas.
Le Bade-Wurtemberg a décidé de faire plaisir aux amoureux de l’automobile en offrant, à l’occasion du jubilé du premier véhicule à moteur dont le modèle a été déposé par Carl Benz en 1886, quantité d’événements.
Les 7 et 8 mai, devant le château, au cœur de Stuttgart, seront exposés des modèles d’autrefois, d’aujourd’hui et du futur pour mesurer la richesse de l’histoire automobile.
Les modèles d’antan vont rivaliser d’élégance et de puissance.
Du 24 au 26 juin, pour une présentation devant le château baroque de Ludwigsburg avant de prendre la course pour le château de Stuttgart.
À la même date, plus de 140 vieilles voitures emprunteront la route suivie par Bertha Benz à l’été 1888 quand elle se mit en tête d’aller de Pforzheim à Mannheim dans le tricycle à moteur mis au point par son mari.
Karlsruhe, ville natale de Carl Benz, prévoit aussi une série de manifestations autour de l’automobile du 1er au 19 juin, dont une course de draisiennes high-tech
(
Ingolstadt, 130 000 habitants, n’est pas seulement "Audistadt", la ville d’Audi, elle est aussi une ville dorée, riche en histoire et anecdotes, qui a tissé des liens anciens avec la France, d’Isabeau de Bavière, épouse du roi de France Charles le Fol jusqu’à un autre Charles, De Gaulle celui-là, un temps emprisonné au fort d’Ingolstadt, "réservé aux officiers remuants". Ingolstadt, c’est aussi le lieu où le décret sur la pureté de la bière fut promulgué en 1516… avant d’être remis en cause par la réglementation européenne.
Ingolstadt ne livre pas tout, tout de suite. Bien sûr, il y a ces fortifications, aujourd’hui en partie habitées, ces tours massives surmontées de clochetons à bulbe, cette cathédrale aux volumes impressionnants, ces façades à pignons aux teintes pastel, cette rivière de verdure qui encercle la vieille ville et se poursuit de l’autre côté du Danube, bien sûr, il y a tout ce que cette vieille ville universitaire et militaire en plein cœur de la Bavière, montre à tout un chacun. Mais il y a aussi tout ce qui ne saute pas aux yeux et que seul un guide peut vous dévoiler comme dans une chasse aux trésors. Ce jardin de plantes médicinales, par exemple, bien à l’abri des hauts murs du musée allemand de l’histoire de la médecine aux allures thermales. Ces tours de la cathédrale, étrangement construites en diagonale, ce beffroi, d’où les anciens guetteurs pouvaient avertir des dangers imminents et qui a du coup reçu le nom de Pfeifturm (la tour du sonneur) et où se tiennent encore régulièrement des concerts.
Cette tour du bourreau encastrée dans les remparts et cette église baroque dédiée à Notre-Dame des Victoires, où les trompe-l’œil jouent à cache-cache avec les visiteurs.
À condition de ne pas passer à côté. Plus contemporain, et où l’instinct sert seul de guide, Ingolstadt a aussi ouvert son "village des marques" pour les amateurs de shopping en magasins d’usine.
L’office du tourisme propose des brochures et plans de ville en français et fournit toutes informations utiles aux organisateurs de voyages de groupe. Visites guidées en français possibles.
À l’hôtel Rappensberger (4*), 75 chambres très confortables.
À l’Antonius-Schwaige, gasthaus et biergarten champêtre adapté aux groupes.
Audi a clairement intégré les visiteurs dans ses murs. Au musée, le tarif groupe (20 personnes maximum) est à 60 euros. Les retraités et les scolaires bénéficient d’une réduction de 50 %. Le tarif est doublé (120 euros) pour des visites thématiques qui vont au-delà de l’histoire de l’automobile ou s’intéressent au sport automobile. Des visites de groupes sont organisées dans les ateliers autour de différents thèmes. Selon celui retenu, la taille maximale va de 20 (métal et aluminium de l’Audi TT, design, peinture et couleurs, scolaires, etc.) à 30 personnes (vue d’ensemble, carrosserie, écologie, etc.). Le prix de la visite varie aussi entre 60 et 120 euros selon le thème. Il est de 80 euros pour l’aperçu général de la fabrication d’une A3. Des réductions sont prévues pour les scolaires et les retraités. Les passagers d’un autocar peuvent être déposés devant la piazza de l’Audi Forum. Le parking d’autocars étant situé plus en périphérie, un taxi est mis gratuitement à la disposition des chauffeurs. Des événements ponctuels et une restauration gastronomique sur place sont également proposés aux visiteurs.
Audi Forum Ingolstadt: + 49 841 893 75 75 et
Stuttgart la discrète gagne à être visitée, et pas seulement dans les hauts-lieux de l’automobile que sont les musées Porsche et Mercedes-Benz. Le touriste trop pressé peut ne voir en Stuttgart qu’une ville moderne, à l’image de sa tour de télévision, la plus ancienne du monde (1954) qui domine la ville. Moderne certainement, avec la reconstruction des trois-quarts de ses immeubles après-guerre et la foi en la technologie qui habite ses industries. La guide, francophone, sait pourtant prendre le temps de montrer ce qui dure et inscrit durablement la capitale du Bade-Wurtemberg parmi les villes bien vivantes. Du quartier des anciennes usines Bosch, à l’architecture industrielle du début du XXe siècle, jusqu’au centre-ville, le promeneur dégringole de la colline pour rejoindre une vaste place bordée où les immeubles modernes ont épousé les restes des bâtisses anciennes. Et puis, il y a les deux châteaux, le marché aux victuailles, la Cour Renaissance où les chevaux peuvent monter dans les étages, l’horloge et son automate et le parlement du Land dans son trousseau Bauhaus épuré. Mais derrière les vitrines des 120 maisons d’édition, les murs épais des institutions bancaires et de la Bourse, les audaces architecturales et les trouvailles du Musée d’art aux riches collections (Otto Dix notamment), la ville se présente sous un jour bucolique. Cœur d’une agglomération de 3 millions d’habitants, elle s’étale par monts et par vaux verdoyants, au bord du Neckar.
La troisième cité viticole du Land compte aussi… 19 sources d’eau minérale.
L’office du tourisme de Stuttgart a publié plusieurs brochures en français dont une sur les 125 ans de l’automobile. Il organise aussi des visites guidées en français, à pied ou à bord de votre autocar. La ville a recensé tous les lieux accessibles aux autocars, édité un plan de ville avec les parkings qui leur sont réservés et mis à jour toutes les attractions touristiques adaptées aux visites de groupe.
Au Maritim Hotel (4*), 555 chambres bien confortables.
À l’Alte Kanzlei, cuisine souabe en plein centre, avec terrasse.
Des visites de groupe sont possibles, y compris accompagnées, dans la limite de 20 personnes, par des guides francophones à condition de le demander à l’avance (80 euros + tarif d’entrée réduit pour chaque membre du groupe). Les chauffeurs d’autocars accèdent gratuitement au musée et peuvent se voir offrir une collation. La dépose des passagers peut se faire au rond-point devant le musée avant de garer l’autocar un peu plus loin gratuitement.
Des visites à thème (technologie, architecture, etc.), des expositions et des manifestations temporaires, une boutique de vente et une restauration permettant de goûter à la gastronomie locale sont également proposées aux visiteurs en groupe.
Mercedes-Benz Classic Customer Center: + 49 711 17 30 000
Le musée organise des visites guidées (60 euros) pour les groupes, dans la limite de 25 personnes, tout en accordant une réduction sur le prix d’entrée (4 euros par personne). Des combinés visite du musée et restauration sont proposés à des tarifs variant de 10 à 16 euros selon la formule retenue et le menu choisi. Les chauffeurs d’autocar se voient offrir le café pendant que leur groupe visite le musée. Les ateliers, à condition de réserver deux mois à l’avance (au moins!) sont également ouverts aux visiteurs. Le stationnement des autocars est à 100 m du musée.
Porsche Museum: + 49 711 911 20 911
Capitale de la Bavière, troisième ville d’Allemagne avec 1,3 million d’habitants, Munich est une ville gâtée à tout point de vue. Et qui le rend bien à ses visiteurs. Fermement décidée à accueillir les jeux Olympiques d’hiver de 2018, la cité n’en finit pas de se toiletter et de s’embellir, avec l’immuable chaîne des Alpes bavaroises en toile de fond. Munich offre tant qu’il n’y a pas trop d’un guide pour aider les visiteurs à sélectionner les attractions: clochers à bulbe jumeaux de la Frauenkirche, automates de l’hôtel de ville, place du marché (Viktualienmarkt) et tous ses étals qui mettent en appétit, grâce du château baroque de Nymphenburg, impressionnant décor de la "Residenz", château aux multiples cours intérieures, richesse débordante de l’Asamkirche au style très rococo, sobriété solennelle de la nouvelle synagogue et de la place nouvellement aménagée aux alentours, parc olympique à l’architecture toujours futuriste, de même que celle du nouveau stade (Allianz Arena, près de l’autoroute qui conduit vers le nord et l’aéroport), d’ailleurs parfaitement adapté pour accueillir des groupes. Munich oblige à faire des choix drastiques, y compris pour les férus de techniques et les passionnés d’automobiles avec son Musée des sciences et de la nature (Deutsches Museum), son Musée des transports et, bien sûr, tout l’univers de BMW.
Les amateurs d’art sont aussi à la fête avec les musées d’art moderne, les pinacothèques et des galeries d’art réputées dans le monde entier. Munich ne se visite pas en un jour, mais offre sûrement beaucoup en une journée.
L’office du tourisme de Munich fournit pléthore d’informations sur les activités et curiosités à visiter, mais aussi sur les hébergements et restaurants accessibles aux groupes. Il peut aussi organiser des visites guidées de la ville en français, en s’y prenant à l’avance. Des promenades à thème sont aussi proposées.
Au Carat hotel (3*), 70 chambres et 48 suites dotées d’une literie soignée.
Au Ratskeller, la cave de l’hôtel de ville qui propose des menus bavarois dans un décor historique typique.
À la brasserie Hofbräuhaus am Platzl, avec orchestre bavarois et placards conservant les chopes de bière des habitués.
BMW Welt et Museum
“Le monde de BMW vous est ouvert”, assure BMW qui présente tant à ses acheteurs qu’aux visiteurs plusieurs activités.
La visite de l’usine, où s’activent quelque 9 000 salariés, peut se faire en groupe (à un tarif réduit), avec un guide (en anglais ou allemand), à condition de réserver à l’avance. Le musée lui-même, un trésor pour les amateurs de techniques comme pour les âmes sensibles à l’art, est parfaitement accessible aux groupes, là aussi à des tarifs réduits.
BMW Welt info service: + 49 180 211 822