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What if?

Éditorial | publié le : 01.07.2012 | Dernière Mise à jour : 01.07.2012

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What if?

Crédit photo Pierre Cossard

Auteur

  • Pierre Cossard

L’euphorie – relative – des mois de campagne électorale désormais retombée, il est temps de voir les réalités en face. Je vous éviterai ici les terminologies qui font peur (austérité, rigueur, voire économie) pour simplement me concentrer sur les faits. Et quels sont-ils? Éh bien, la zone euro est au plus mal. Les pays du sud sombrent les uns après les autres, le chômage atteint à nouveau des records un peu partout et le moral des ménages est en berne. « Le pire est toujours sûr », clament certains, et je ne vous parle même pas de la fin du monde prévue par les Mayas pour le 21 décembre prochain! Bref, dans cette zone grise qu’est désormais devenue l’Union européenne, comment l’industrie touristique pourra-t-elle tirer son épingle du jeu? C’est un peu la question que nous nous sommes posée à travers l’exemple de la tragédie grecque à laquelle nous assistons tous les jours. Passée la joie de voir arriver au pouvoir, le 17 juin sur l’Acropole, des partis politiques un peu plus traditionnels que lors du précédent scrutin, force fut tout de même de se rappeler que ces braves gens sont aussi ceux qui ont conduit le pays dans l’impasse à force de tricheries, mensonges, maquillage des comptes comme du nombre de fonctionnaires embauchés en pleine cure d’austérité. À l’heure actuelle, il n’est donc pas incongru de se demander quel effet pourrait avoir sur l’univers du tourisme un retour de la drachme sur le marché des changes. Car, à moins d’imposer aujourd’hui un ministre des Finances allemand au sein du gouvernement grec, il paraît peu probable aux observateurs de tous poils que les héritiers des fondateurs de la démocratie jouent honnêtement le jeu qui leur est demandé en contrepartie de l’aide accordée. Le plus intéressant dans l’enquête que nous avons menée, c’est qu’un tel scénario catastrophe n’a pas vraiment l’air d’angoisser outre mesure les acteurs du tourisme concernés par cette destination. Certes, il faudra revoir un peu les contrats et les pratiques comptables, mais finalement, la forte dévaluation de la nouvelle monnaie locale pourrait bien renforcer l’attrait du pays pour une clientèle désormais orpheline de plages à bas coût depuis que le Maghreb sombre dans l’anarchie. Alors, fin du monde ou début d’une nouvelle ère de prospérité touristique? En attendant, la tragi-comédie continue.

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