Le concepteur de solutions technologiques, Orchestra, a réalisé une étude auprès d’un public de voyageurs réguliers, dont il ressort que 2/3 d'entre eux souhaitent s’appuyer sur les professionnels pour s’assurer que leur voyage est durable !
La bonne volonté sympathique mais quelque peu amateur ne suffit pas à convaincre les voyageurs aguerris, c’est à dire ceux des Français qui voyagent plus de deux fois par an (*). C’est l’information qui ressort de cette enquête menée par Orchestra, « à l’heure où certains s’interrogent sur le monde d’après, sur la façon de le réinventer ».
L’étude en ligne a été menée au cours des mois d’août et de septembre 2020 auprès de 893 voyageurs (en partenariat avec le portail Voyager Loin).
Le rôle central des professionnels
L’enseignement le plus remarquable de cette étude concerne le rôle central que les voyageurs souhaitent voir endosser par les professionnels. En effet 2/3 d’entre eux désirent s’appuyer sur l’expertise de ces derniers (compagnies aériennes, croisiéristes, hôteliers, voyagistes) pour mettre en place des programmes d’absorption et un quart plaident même pour que cela devienne obligatoire. Quitte à en payer le prix, près de 3 voyageurs sur 4 sont prêts à payer plus cher (d’au moins 5%) pour s’assurer que 100% des émissions liées à leur voyage sont absorbées.
Besoin d’un label
Si 40% des voyageurs déclarent regarder les engagements RSE de l’organisme de voyage, lors de l’achat d’un package, une large majorité (70%) trouvent que cette information est trop confidentielle et attendent une plus grande lisibilité, comme un label compréhensible par chacun ou la mise en place d’une grille de notation environnementale.
Impact local
La prise de conscience des voyageurs reste vive lorsqu’ils sont à destination, puisqu’une majorité d’entre eux (respectivement 52% et 57%) remarquent les efforts des hôteliers et sont prêts à consommer exclusivement des produits locaux.
Lorsque l’on traite de l’impact environnemental, les questions de l’eau, du plastique, du traitement des déchets et de la gestion de l’énergie sont clés. Et sur ces éléments concrets, les voyageurs se disent prêts à ne plus avoir de bouteille en plastique et utiliser des gourdes prêtées par l’hôtel (93%), garder la même serviette de toilette pendant une semaine et ne plus prendre de bain (82%).
« Dans une période extrêmement difficile pour notre secteur, cette étude nous indique que l’expertise des professionnels est reconnue et qu’elle est aussi attendue en termes de préoccupations environnementales. On note que les actions déjà menées sont appréciées par les voyageurs. Une dynamique durable est en train de naître et professionnels comme voyageurs s’inscrivent dans cette démarche d’amélioration continue », indique Christian Sabbagh, président Fondateur d’Orchestra.
(*) Répartition du nombre de voyages
- Plus de 3 voyages par an : 28%
- 2 à 3 voyages par an : 24%
- 1 voyage par an : 42%
- Moins d’un voyage par an : 6%