Menu
S'identifier

Le préfet de Corse du Sud bannit les séjours de jeunes sur l'île

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Tour-opérateurs | publié le : 12.10.2020 | Dernière Mise à jour : 12.10.2020

Crédit photo

Dans une interprétation personnelle des consignes de l’ARS, le préfet de Corse du Sud vient de prendre un arrêté à l’encontre d’un TO pour junior, Eole Voyages, lui interdisant de mettre les pieds sur l’île de Beauté.

Il est rare pour un chef d’entreprise d’être le destinataire d’un arrêté préfectoral le sommant nommément de cesser ses activités sur une destination. C’est pourtant ce qui vient d’arriver à Eole Voyages et à son président Michael Brugeas, qui est encore sous le choc.

Voir l'arrêté : cliquer

« Cet arrêté semble ne concerner que les séjours de vacances des enfants. Quid des groupes d'adultes en Villages de Vacances, des groupes de retraités », s’interroge le président d’Eole Voyages. « Nous sommes à 10 jours des départs et vous imaginez bien nous concernant que tout était prêt pour recevoir les groupes d'enfants dans les meilleures conditions de sécurité ». 

C’est d’autant plus la consternation et l’incompréhension que cette initiative préfectorale a été prise sans aucune concertation et, pour le patron d’Eole Voyages, sans raison légitime. « Les enfants en centre de vacances sont à mon avis, bien plus cadrés que s'ils restent chez eux. L’ARS a bien fait savoir que les enfants étaient globalement moins à risque que tout autre public ».

A quelques semaines des vacances de la Toussaint, la programmation de ces séjours concerne des centaines d’enfants, en partenariat avec d’autres organisations (qui ont reçu le même arrêté nominatif), dont les groupes étaient regroupés à Paris pour organiser le déplacement. « Comme le départ se fait d’Île-de-France, c’est l’ensemble des groupes qui sont interdits de déplacement », regrette Michael Brugeas qui avait réussi à dégager un volume d’affaires de 70 000 euros sur cette opération.

Pendant ce temps, les voyages des jeunes aux Açores ou en Grèce peuvent s’organiser sans problème en prenant les mesures sanitaires adéquates. « C’est à se demander si on veut faire repartir l’activité touristique dans notre pays », question le président d’Eole Voyages. « En attendant, tous les organisateurs de séjours en Corse du Sud vont devoir appeler chaque famille, négocier avec chaque transporteur, chaque prestataire. Quid des contrats de travail signés avec les animateurs ? »

Les organisations professionnelles sont sur le dossier pour faire évoluer la situation comme ce fut le cas pour trouver un protocole sanitaire acceptable pour les colonies de l’été dernier.

 

 

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format