Lu dans La Dépêche du Midi un article sur les organisateurs de voyages scolaires dans la tourmente en Aveyron, une « place forte pour les voyages scolaires et linguistiques, un secteur qui est l’arrêt total depuis le déclenchement de la crise sanitaire ».
Ce département est le siège de poids lourds autocaristes, dont une bonne part a développé une spécialité du voyage scolaire et linguistique à l’instar de Verdié Voyages ou Voyages Triangle. Sa directrice générale, Sabine Laboley témoigne : « la baisse du chiffre d’affaires est comprise entre 90 et 95 % mais nous restons les oubliés des plans de relance », L’agence est membre Collectif des Agences de Voyages Scolaires et Linguistiques, CAVSL, avec une dizaine d’autres acteurs, dont de nombreux sont installés en Occitanie et en Aveyron en particulier.
Particularité du département sur laquelle insiste La Dépêche du Midi : « sur ce créneau particulier du tourisme, les acteurs aveyronnais emploient plus de 500 salariés pour un chiffre d’affaires de 120 M€. Il s’agit des poids lourds Verdié, Club Langues Civilisations (CLC), leader des séjours linguistiques, VTO, Merveilles du Monde et Voyages Triangle ».
Rembourser les avances
« Après le 31 décembre, date de l’arrêt officiel des aides, c’est la grande inconnue pour nous, alors que pour 2021, nous sommes sur une tendance pire que 2020 », s’alarme la porte-parole du groupement car la situation est inquiétante : "Pour l’instant, nous n’avons aucun objectif de départ de groupes en voyages scolaires et les emplois de nos entreprises sont en danger si les aides ne sont pas prolongées jusqu’à juin 2021 au moins", prévient l’agent de voyages.
La crainte pour ces professionnels du tourisme culturel, c’est aussi d’avoir à rembourser des clients pour des voyages non consommés, une fois les 18 mois écoulés après l’émission de l’avoir pour les écoles qui avaient réservé des voyages.